Médecine unani : merveille du Moyen-Orient
Les principes de la médecine unani ont été élaborés au VIIème siècle par des savants arabes et persans. Fondées sur l'observation des déséquilibres entre la chaleur et l'humidité des organes, cette médecine puise tous ses remèdes dans les plantes médicinales.
La médecine unani nous vient de loin. Elle est plusieurs fois millénaire. Les Sumériens de Mésopotamie et les anciens égyptiens transmettaient ce savoir médical de génération en génération aux prêtres et aux seuls initiés. Hippocrate et Pythagore en jetèrent les bases et en consignèrent les principes. Au VIIème siècle, les savants arabes et persans comme El Razi et Ibn Sina (Avicenne) l’améliorent et la développent. Ils la baptisent médecine unani (de ionique qui veut dire grec en arabe). Leurs travaux, consignés dans des œuvres complètes comme « Le Canon de la médecine », ont permis de grandes avancées dans les domaines des maladies mentales, de la chirurgie et de l’obstétrique. Les Arabes vont successivement introduire leur médecine en Espagne – plusieurs écoles de médecine furent créées à cette fin, notamment celle de Montpellier – puis en Asie. En particulier en Inde, où la médecine unani a eu une influence prépondérante sur l’ayurvéda. Aujourd’hui, de nombreux instituts, hôpitaux et dispensaires dédiés à la pratique de cette médecine voient le jour en extrême Orient, en Asie centrale, mais aussi en Australie et en Nouvelle-Zélande.
Selon la médecine unani, la maladie est la réponse de l’organisme à un déséquilibre entre la chaleur et l’humidité de certains de ses organes. La thérapie prescrite doit rétablir cette harmonie. Ainsi, si la maladie est causée par une température inférieure à la normale pour le bon fonctionnement d'un organe ou d'un ensemble d'organes, les aliments et médicaments prescrits doivent fournir assez de chaleur pour rétablir la température idéale pour le patient. Les médicaments doivent être exclusivement de source naturelle, afin d’éliminer les effets secondaires. Et privilégier les remèdes végétaux aux remèdes d’origine minérale ou animale. Une fois l’équilibre restauré, la cause de l’affection disparaît et le processus de rétablissement du malade s'enclenche et progresse pour aboutir, dans la plupart des cas, à une guérison complète. Dans le respect de ces principes, le thérapeute unani élabore des remèdes qui s’attaquent avec précision aux causes des malaises visés pour en supprimer les effets. Il ne s’agit nullement de remèdes à usage générique, mais bien de produits ciblés dont seule la posologie permet le passage d’une approche curative à une approche préventive. Et dont la finalité est de « rechercher l’équilibre des grands systèmes pour résoudre des problèmes particuliers ».
La sphère gastro-intestinale
Dans le cas d’inflammations intestinales et de diverticules, la médecine unani préconise de nourrir et de tonifier les muqueuses de l’intestin et de l’estomac. Pour y parvenir, le thérapeute utilise un complexe de plantes qui permet de lutter contre les flatulences et les ballonnements et de cibler avec précision la formation de gaz dans les intestins en limitant à la source les fermentations. Cette préparation contient :
- de la coriandre : réduit l’aérophagie, les flatulences, les digestions pénibles et les spasmes,
- de l’impératoire ostruthium : stomachique, antispasmodique, facilite l’expulsion des gaz,
- de la sophora flavescens : anti-diarrhéique, réduit les maux d’estomac,
- de la petite centaurée : favorise la digestion au niveau de l’estomac et accélère l’assimilation des aliments en augmentant la sécrétion des sucs gastriques, la bile en particulier,
- du carthame : anti-inflammatoire, anti-bactérien, soulage les douleurs abdominales,
- de la cardamome : favorise l’expulsion des gaz et soulage les douleurs de l’estomac,
- de l’althéa : antifongique, anti-bactérien et anti-ulcères.
À ces plantes, il ajoute des substances naturelles spécifiques qui contribuent à faciliter et à contrôler l’assimilation de la préparation et à échelonner son action dans le temps. C’est la mise en œuvre qui confère à la préparation son efficacité en augmentant considérablement l’action bénéfique des plantes.
Le système cardio-vasculaire
Pour réguler la tension artérielle et le système circulatoire, il faut, selon la médecine unani nourrir le muscle cardiaque pour le fortifier, améliorer la résilience des artères, la circulation cervico-cérébrale et réduire le taux de cholestérol. Pour y parvenir le thérapeute unani utilise la synergie de six plantes qui vont agir chacune de manière très ciblée :
- de la lavande : antispasmodique et hypotenseur,
- du cerisier commun : diurétique,
- du coqueret alkékenge : favorise la circulation du sang,
- de l’angélique : tonique, stimulante,
- du boldo : favorise l’évacuation de la bile et permet au système hépatique de mieux fonctionner et de jouer correctement son rôle de filtre du système sanguin,
- du buchu : stimulant.
Le organes vitaux et émonctoires
En nettoyant les organes vitaux et les émonctoires (foie, rate, pancréas, vésicule biliaire, reins), on optimise leur fonctionnement et on leur permet de travailler dans de bonnes conditions de température et d'humidité en évitant le sur-régime. Pour dynamiser les organes filtres, augmenter la diurèse, dissoudre et éliminer les calculs, la médecine unani préconise un phyto-complexe :
- de paliure australe : astringente, diurétique,
- d’impératoire ostruthium : stomachique et antispasmodique,
- de pied de chat : cholagogue, favorise l’évacuation de la bile, astringent,
- d’achillée millefeuille : hypertrophie du foie, insuffisance biliaire,
- de livèche : diurétique, dépuratif,
- de myrtille : insuffisance hépatique.
La prostate
Pour réduire l’inflammation et l’hypertrophie de la prostate ainsi que les gênes qui en découlent, la médecine unani recommande de rétablir la température idéale de fonctionnement de l’appareil urinaire et des reins. Le remède doit avoir à cet effet des propriétés anti-inflammatoires doublées de vertus décongestives. Et être doté d’un effet hormonal anti-androgène afin d’inhiber l’enzyme et les hormones responsables de l’hypertrophie et diminuer significativement et progressivement le volume de la prostate. Pour y parvenir, le thérapeute unani préconise une préparation phyto à base :
- de prunier d’Afrique : améliore l’hypertrophie bénigne de la prostate, stimule la sécrétion prostatique et améliore l’élasticité de la vessie,
- de figuier de Barbarie : hyperplasie bénigne de la prostate,
- d’ortie : dépurative,
- de boldo : diurétique,
- d’achillée millefeuille : incontinence urinaire,
- de myrtille : antiseptique urinaire.
Le système articulaire
En médecine unani, il faut rétablir la température du système digestif, réduire les inflammations des tissus articulaires et dissoudre et évacuer les cristaux d’acide urique ou de calcaire localisés au niveau des articulations. En effet, une température trop basse dans le bassin, l’estomac et le système digestif va entraîner une importante production de gaz dont une partie se logera sous la peau et dans les cavités et exercer une pression sur les vaisseaux sanguins, empêchant l'irrigation des cartilages et entraînant un assèchement. Fidèle à ces préceptes, le médecin unani réalise, pour réduire les inflammations et les cristallisations, apaiser les douleurs articulaires, améliorer l’irrigation sanguine des tissus articulaires ainsi que la viscosité du liquide synovial, un complexe de plantes composé :
- de prêle des champs : reminéralisant puissant, anti-inflammatoire,
- de jasmin étoilé, de mûrier blanc et de rose multiflore : ces trois plantes ont la vertu de calmer les douleurs articulaires et de réduire les inflammations,
- de liquidambar : anti-rhumatismal, anti-goutteux,
- d’éleuthérocoque : reconstituant, anti-inflammatoire,
- de griffe du diable : anti-inflammatoire, anti-rhumatismal.
Un laboratoire suisse introduit la médecine unani en Europe
Il y a dix-huit ans, Hassam Halaby, capitaine d’industrie et financier d’origine libanaise tombe gravement malade. Sa famille restée au Liban le convainc de consulter Fayez Aladdin Al-Kabir, un tradipraticien retiré sur le Mont Liban où il vit en ermite depuis près de cinquante ans et qui a la réputation de réaliser des miracles. Sorti victorieux d’une maladie que la médecine allopathique qualifiait d’incurable, Hassam Halaby décide de tout quitter pour se consacrer à la santé naturelle. Il s’installe en Suisse et se lance, épaulé par une équipe de chercheurs travaillant en étroite collaboration avec Fayez Aladdin Al-Kabir, dans la mise au point et l’élaboration quasi artisanale de complexes phytothérapeutiques.
Aujourd’hui, tous les remèdes de Botavie, de la cueillette à l’obtention du jus final, sont fabriqués sur le Mont Liban selon les principes de la médecine unani. Ces préparations médicinales sont ensuite acheminées dans des fûts scellés jusqu’en Suisse. Les mélanges sont faits sur place en suivant scrupuleusement les indications de dosage du tradipraticien. Conçus pour couvrir un large spectre de la population, ces remèdes sont efficaces à 95 %. Mais, si d’aventure une préparation ne s’avère pas efficace sur un patient, le médecin unani la reformule en modifiant les dosages, voire même la composition initiale en fonction des antécédents du malade et des symptômes qu’il présente. Il peut ainsi incorporer au complexe l’hydrolat de telle plante, retirer le distillat de telle autre…
Infos et points de Vente :
Botavie: A-Prostine
BP 498
CH-1214 Vernier (Suisse)
Tél. 00 41 22 930 00 42
Site : www.botavie.com