Arrêter de fumer
grâce aux fleurs
Stopper définitivement le tabac relève pour beaucoup d’un parcours du combattant. Si de nombreuses méthodes existent pour épauler les fumeurs dans leur démarche, on pense rarement à la florithérapie. Or, en agissant directement sur les émotions, les élixirs floraux se révèlent efficaces pour accompagner un processus de désaccoutumance.
Bonne nouvelle : un ex-fumeur n’est pas systématiquement plus exposé qu’un non-fumeur aux maladies graves (cancers, AVC…). Le risque d’en développer une peut diminuer vraiment après la dernière cigarette, selon le site Tabac Info services. Encore faut-il se sevrer complètement !
En revanche, il n’y a pas de « petit fumeur » ni de « petit risque » : une à quatre cigarettes par jour multiplient déjà par trois le risque de mourir d’un infarctus. Sans compter l’apparition d’autres conséquences du tabagisme comme des maladies chroniques (bronchite évoluant vers une insuffisance respiratoire, emphysème), l’aggravation de nombreuses pathologies (diabète, gastrites, troubles oculaires, etc.) et divers effets délétères sur soi et son entourage.
Autre idée reçue : arrêter de fumer est une question de volonté. Un tel changement de comportement relève plutôt d’un profond désir et d’un processus d’apprentissage au cours duquel les essais non transformés préparent au sevrage total.
Motivé grâce au perce-neige
Les émotions sont fortement impliquées. On ne fume pas sa première ni sa dernière cigarette à n’importe quel moment. Un conseiller en élixirs floraux peut composer un remède sur mesure en analysant votre rapport au tabagisme : certaines personnes ont décidé fermement d’arrêter, d’autres hésitent encore.
Les indécis peuvent s’appuyer sur l’élixir de molène pour se faire confiance. Cette grande plante aux multiples fleurs fixées autour d’un axe vertical semble montrer la direction. Prenant racine dans une écoute intérieure, la bonne décision se renforce et se canalise, à l’image de cette tige solidement dressée. Notons qu’en phytothérapie, la molène traite les affections respiratoires.
Parfois, les fumeurs ne se sentent pas prêts. Les tentatives précédentes ont pu les confronter à des difficultés ou des effets secondaires rebutants : prise de poids, irritabilité… Un stimulant comme l’élixir de Cayenne incite à dépasser ces échecs. Ce poivre rouge agit comme un briquet qui allume non pas une cigarette, mais le feu de la motivation et l’amorce d’un changement d’habitude, toujours salutaire.
Autre fleur illustrant cette capacité à quitter sa zone de confort : le perce-neige. Symbole du renouveau, celle qui « brise la glace » pour s’épanouir dans un milieu différent permet de s’engager dans le monde des non-fumeurs en préservant sa personnalité. Stopper le tabac peut en effet bouleverser l’image de soi quand le fumeur associe son geste à une attitude cool et conviviale.
Du noyer pour la désaccoutumance
Comme toutes les addictions, la dépendance au tabac est autant psychologique que physique. La nicotine se fixe sur les récepteurs de cellules cérébrales et engendre une sensation de plaisir et de bien-être en sept petites secondes. On comprend pourquoi le manque se fait si cruellement et si vite ressentir.
Pour le surmonter et éviter de recourir à la cigarette en guise de stratégie antistress, pensez à l’élixir de noyer : sa vocation est à la fois de s’autoprotéger des influences extérieures et de se libérer des chaînes qu’on s’impose à soi-même. Rien ne pousse sous cet arbre, qui invite à se concentrer sur soi et sur une nouvelle habitude à mettre en place.
Avoir quelque chose entre les doigts et dans la bouche devient vite un réflexe. S’en départir est difficile. En florithérapie, la délivrance peut provenir… de la fleur de tabac. En forme d’entonnoir, elle se présente comme un calice qu’on porte à ses lèvres. On peut aussi y voir un calumet de la paix, car son élixir permet de prendre conscience de sa dépendance, de se connecter à ses émotions au lieu de les réprimer lorsque l’on cède à l’envie de fumer, et de vivre en harmonie avec notre environnement.
Soutenu avec l’ipomée
Les substituts (cigarette électronique, patchs…) peuvent aider à ne pas être envahi par les angoisses liées à la consommation et à l’arrêt de la cigarette. Pour soutenir le sevrage, ayez sur vous un flacon d’ipomée. Cette fleur en forme de trompette qui pousse dans le sens de la lumière semble claironner « Gardez une bonne hygiène de vie ! »
Son élixir est conseillé dès que notre quotidien est bouleversé et que l’on souhaite un stimulant pour tenir le coup. Il régule le système nerveux et libère de la dépendance au tabac, à la drogue mais aussi à l’alcool, au café ou au sucre, tout en apportant un regain de vitalité.
Quant à la peur de rechuter, elle se combat avec la brunelle. La fleur unique de cette plante focalise l’attention sur le succès et transmet un message : le sevrage passe par l’acceptation d’une transformation intérieure qui s’opère progressivement. Elle encourage à en être acteur plutôt que de s’en remettre corps et âme à une thérapie « miracle ».
Son élixir est souvent associé à celui du jasmin lors d’un jeûne. Purifiant, ce dernier restaure la valorisation de soi, chasse les toxines de l’organisme et développe l’odorat – un des bonheurs que redécouvrent les ex-fumeurs. Arrêter de fumer, c’est renouer avec des sensations annihilées par le tabac (saveur, parfum…), s’inventer de nouveaux rituels et s’initier à d’autres techniques pour se détendre. À la clé, un souffle de liberté et d’indépendance qui réconforte et augmente l’estime de soi.
Briser les chaînes
C’est dans les brumes de l’hiver que poussent les bourgeons du marronnier d’Inde (Aesculus hippocastanum). Brillants, ils contiennent sous leur enveloppe protectrice le potentiel de croissance des fleurs… Ils perdent leurs écailles en avril, c’est donc à cette période que les fabricants d’élixirs floraux les recueillent pour qu’ils transmettent leur enseignement : brisons les chaînes de la dépendance !
Indiqué pour rompre avec les comportements répétitifs qui nous nuisent, cet élixir est présent dans tous les composés antitabac basés sur les Fleurs de Bach (Elixir and Co, Lemon Pharma…) ou sur les élixirs contemporains, tels Désaccoutumance chez Deva. Ce dernier laboratoire propose en complément un « élixir essentiel » du même nom, à humer deux à trois fois par jour durant trois semaines.
D’autres plantes, ici sous forme d’huiles essentielles, agissent sur les émotions grâce à leurs vertus en olfactothérapie. Un seul exemple : le laurier, qui fortifie la volonté.
Autocoaching
Il est une étape à ne pas zapper pour optimiser ses chances d’arrêter de fumer : analyser son rapport à la cigarette et son envie d’arrêter. Pour cela, essayez ce petit autocoaching :
- Écrivez pour quelles raisons vous souhaitez dire « stop à la clope » en n’employant que des formulations positives : par exemple « pour prendre soin de mon corps » plutôt que « pour ne pas avoir un cancer du poumon ».
- Retardez l’heure de la première cigarette, supprimez-en une (lors de la pause, après le repas…) ou tentez une journée « sans ». Observez vos réactions et vos sensations. Vous pouvez en profiter pour tester un exercice « bien-être » : 5 minutes de méditation, de stretching…
- Visualisez-vous mentalement en soirée ou dans tout autre contexte qui vous incite à fumer, et imaginez-vous sans cigarette. Peut-être en train de patienter avec une bouteille d’eau, de converser en bougeant les mains différemment ou de respirer à pleins poumons devant une fenêtre ?
- Documentez-vous et parlez de votre envie d’arrêter à votre famille, vos amis, votre médecin. Plus vous l’évoquez, plus vous vous engagez.