Oméga-3 marins et cancer du sein
Quels sont les acides gras oméga-3 les plus efficaces dans la prévention du cancer du sein ? C’est ce qu’ont voulu savoir des chercheurs de l’université de Guelph (Canada) en comparant la puissance des trois types d’oméga-3 : l’acide alpha-linolénique (ALA), l’acide eicosapentaénoïque (EPA) et l’acide docosahexaénoïque (DHA). Les ALA sont issus des végétaux (comme les graines de lin ou l’huile de chanvre), tandis que l’EPA et le DHA se trouvent dans le poisson, mais aussi dans les algues (l’algue rouge Crypthecodinium cohnii et la microalgue Schizochytrium, par exemple). L’étude, menée sur des souris atteintes d’une forme très agressive de cancer du sein, a permis de comparer l’efficacité des différents acides gras sur le développement des tumeurs. Les résultats ont montré que les oméga-3 marins réduisaient la taille des tumeurs de 60 à 70 % et leur nombre de 30 %. Les ALA issus des plantes permettent, eux aussi d’obtenir les mêmes résultats, mais des doses plus élevées se révèlent nécessaires. Dans le Journal of Nutritional Biochemistry, déc. 2017.