Réchauffement climatique : la recherche progresse pour sauver la lavande
La lavande, comme d’autres plantes méditerranéennes, est menacée par le réchauffement. Celui-ci favorise la prolifération d’insectes vecteurs de maladie. Conséquence : entre 2005 et 2015, la production française de lavande a été divisée par trois. Face au phénomène, l’Institut ITEIPMAI et le laboratoire Piaf (Physique et physiologie intégratives de l’arbre en environnement fluctuant) se sont associés à la fin de l’année 2016. Leur objectif : mesurer selon les espèces, la résistance de la lavande à la sécheresse. Par ailleurs, ils essayent de trouver des solutions durables, comme l’explique Stéphane Herbette, de l’Université de Clermont-Ferrand, associée au laboratoire Piaf. « Nous testons l’impact de la culture inter-rang sur le dépérissement et sur le développement de la lavande. Nous pensons que planter du blé ou de l’herbe entre chaque rang de lavande peut constituer une barrière pour les insectes et donc bloquer la prolifération de bactéries tueuses. » Le projet a reçu de nombreux soutiens, dont ceux du CRIEPPAM et des chambres de Commerce de la Drôme et du Vaucluse.