French paradox
Les Français,
champions du monde… de la convivialité à table
Les Français mangent gras, mais leur indice de masse corporelle (IMC) reste stable, et leur taux de mortalité dû à des maladies cardiovasculaires est plutôt faible. Un constat aujourd’hui mondialement connu sous la dénomination de french paradox.
Récemment, une étude s’est intéressée au contexte des repas « à la française », car c’est lui qui expliquerait ces données positives en jouant grandement sur le devenir des aliments dans l’organisme et donc sur leur assimilation.
La structuration des repas (trois par jour, sans ou avec peu de collations), leur régularité (heures des repas à peu près fixes) et la convivialité (on mange à table et avec d’autres personnes), sans oublier le fait de manger avec plaisir, auraient aussi un rôle à jouer dans l’assimilation de la nourriture.
L’étude montre en outre que plus l’on s’approche du rituel alimentaire français, moins on souffre de surpoids ou d’obésité. Références en gastronomie, nous serions également l’exemple à suivre en matière de savoir-manger…
Dans Bristish Journal of Nutrition, mai 2018.