Nutrition
L’huile de coco décriée
Après avoir été portée au pinacle, l’huile de coco vient d’être vivement critiquée : selon Karin Michels, professeure d’épidémiologie à l’université de Harvard, ce serait même « un pur poison », au regard de sa très forte teneur en acides gras saturés (environ 90 %).
En 2017, l’Association américaine de cardiologie avait déjà tiré la sonnette d’alarme après avoir constaté une nette augmentation du taux de cholestérol chez les consommateurs réguliers d’huile de coco.
Pour la rédaction de Plantes & Santé, s’il faut la consommer avec modération, il ne s’agit pas d’éviter cette huile. Dans notre n° 141, Laure Martinat rappelait que les acides gras de la noix de coco contiennent de l’acide laurique (à hauteur de 50 %), dont l’effet bénéfique sur la protection de la fonction cardiovasculaire a été démontré dans plusieurs études. Il accroîtrait en effet le taux de « bon » cholestérol .