Réchauffement climatique
Protégeons les vieux arbres
Dans une synthèse parue récemment, un groupe d'écologistes souligne l'importance des plus vieux arbres du monde, âgés de plusieurs centaines voire de milliers d'années, pour amortir le réchauffement climatique. Aux États-Unis, par exemple, les fameux pins Bristlecone qui peuvent vivre jusqu'à 5 000 ans sont de véritables réservoirs à carbone. Des arbres anciens qui sont également des « points chauds » de connexion entre les végétaux et les champignons souterrains, qui leur fournissent de nombreux nutriments dont ils ont besoin pour survivre.
Ainsi, ces châtaigniers, chênes, platanes ou tilleuls âgés de 100, 200 ou 300 ans qui vivent près de nos églises ou sur les places de nos villages apportent stabilité, force et protection aux environnements à risque. Or les scientifiques nous alertent : ils disparaissent à un rythme alarmant. Afin de les préserver, les experts proposent de créer une plateforme de surveillance mondiale de ces arbres visant à les répertorier et à les protéger, mais également à réensauvager nos forêts.
« Ancient trees: irreplaceable conservation resource for ecosystem restoration », Trends in Ecology & Evolution , octobre 2022.