La biodiversité réunionnaise, un rempart contre Zika
Alors que le virus Zika se propage, l’île de La Réunion compte sur sa biodiversité pour y faire face. L’Aplamedom (Association de recherche et développement sur les plantes médicinales de La Réunion) étudie, en partenariat avec des chercheurs, le potentiel thérapeutique d’espèces végétales endémiques. Rappelons qu’en 2013, seize plantes réunionnaises ont intégré la 11 eédition de la pharmacopée française. Dans un premier temps, les chercheurs étudient leur efficacité sur la souche virale ancestrale, celle de l’Ouganda, découverte en 1947. Les résultats seront ensuite appliqués à la souche épidémique, celle du Brésil, où la vitesse de propagation du virus Zika s’est intensifiée. Les chercheurs réunionnais auraient déjà identifié une plante intéressante parmi les 16 inscrites à la pharmacopée, mais préfèrent garder le secret de leurs premiers résultats : s’agit-il du lingue café (Mussaenda arcuata) ou du bois jaune (Ochrosia borbonica) déjà connus pour leurs vertus fébrifuges ? À suivre.