Les allégations de santé dans le collimateur de la DGCCRF
La DGCCRF mêne l'enquête
La DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes) a mené une enquête sur les sites internet spécialisés dans la vente de compléments alimentaires. Ils ont analysé les allégations de santé de 78 sites marchands et ont constaté un taux de non-conformité par rapport à la réglementation européenne de... 80 % ! L’organisme étatique donne ainsi comme exemple la mention non autorisée des bienfaits de la canneberge pour le système urinaire. Il souligne aussi que l’étiquetage nutritionnel est parfois incomplet, ainsi que la liste des ingrédients. Ses conclusions témoignent surtout d’une législation non adaptée au développement de ce secteur, avec des fabricants qu’on autorise à lancer des produits sans qu’ils puissent expliquer précisément à quoi ils servent. Des injonctions ont été adressées aux contrevenants et la DGCCRF prévient déjà que les contrôles seront renforcés. Les professionnels attendent pour leur part que l’on avance sur le dossier des allégations concernant les plantes, en souffrance depuis plusieurs années....