Moustiques génétiquement modifiés : non merci !
Oxitec commercialise un moustique stérile
Le virus Zika continue de progresser, en particulier sur le continent américain où il touche déjà 24 pays sur 35. Parmi les
mesures d’éradication mises en place par les États, le lâcher dans la nature de moustiques génétiquement modifiés a été expérimenté par la Malaisie, les îles Caïmans, le Panama et le Brésil. Mais tel n’est pas le cas de la plupart des pays qui, malgré un lobbying intense de l’entreprise anglaise Oxitec commercialisant ce moustique stérile, refusent de s’engager dans une voie qu’ils estiment coûteuse, inefficace ou dangereuse. L’Organisation mondiale de la santé (OMS), dans une note récente, recommande d’ailleurs en ce qui concerne les moustiques génétiquement modifiés «davantage d’essais en champ et d’études de risques a n d’évaluer l’impact de ce nouvel outil dans la transmission de la maladie».