Armoise annuelle et paludisme : quand les OGM s’en mêlent
Nous vous avons déjà parlé des incroyables vertus de l’armoise annuelle pour lutter contre la malaria et ses symptômes. Son usage comme plante entière a été discrédité à tort par des autorités de santé comme l’OMS au profit d’une seule de ses molécules, dite « active » (et au procédé d’extraction breveté), l’artémisine (voir P&S n° 164), beaucoup plus chère et difficile à obtenir pour les populations pauvres des pays du Sud. Et voilà que, s’émouvant de sa faible disponibilité, des entreprises de biotechnologie se sont mis en tête d’utiliser des plants génétiquement modifiés de tabac ou de laitue pour produire cette molécule à plus grande échelle. Il y aurait pourtant une réponse plus simple : à savoir, encourager la culture de l’armoise et sa prise sous sa forme entière puisqu’il a été démontré que c’était efficace et peu cher. Molecular Plant, 2016.
Un malus pour les cellules graisseuses
L’acide malique, dont le nom vient du latin Malus, genre de la pomme, est présent dans de nombreux fruits et dans l’huile d’olive. Il est déjà connu par la science pour ses propriétés anti-inflammatoires, antitumorales et antioxydantes. Une nouvelle étude, réalisée in vitro, a montré un bon potentiel de l’acide malique contre la prolifération des cellules graisseuses.