Graines et plants potagers : achats de première nécessité
Après avoir été laissés pour compte, les horticulteurs et jardineries se réjouissent du revirement du gouvernement qui les a finalement autorisés à ouvrir.
Le printemps bat son plein. Et c’est une belle victoire pour les horticulteurs et les jardineries, victimes du confinement lié au Coronavirus en pleine saison des plantations. Mi-mars, le ministère de l’Agriculture avait en effet décrété que seules les enseignes vendant des « produits de première nécessité », tels que la nourriture ou les aliments pour animaux, étaient autorisées à ouvrir. Une décision en partie favorable aux jardineries dotées d’un rayon animalerie, mais qui excluait les horticulteurs indépendants.
Mais le 1er avril dernier marque un revirement de situation. La secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie et des finances, Agnès Pannier-Runacher, a également ajouté à cette liste « la vente des semences et de plants potagers, considérés comme un achat de première nécessité ». Une autorisation qui permet la préservation de l’alimentation, notamment pour ceux qui disposent d’un jardin et qui cultivent leurs propres fruits, légumes et plantes aromatiques.
Ainsi, la vente de légumes, petits fruits et plantes aromatiques s’organise ! Si certains utilisent des livraisons drive, d’autres prennent les commandes par téléphone ou ont aménagé les rayons de leur boutique afin d’accueillir les clients, tout en respectant les distances de sécurité. Si vous souhaitez vous aussi vous procurer semences et plants potagers, n’hésitez pas à contacter les jardineries et pépiniéristes proches de chez vous afin de vous renseigner sur la démarche à suivre.