Prévention Covid : il n’y a pas que les gestes barrière !
Pour réduire les risques d’attraper la Covid 19, il existe les gestes barrière. Mais pas uniquement… Des chercheurs ont ainsi planché sur les critères d’hygiène de vie qui permettraient de limiter plus encore la contamination ou d’en développer une forme modérée.
Dormir suffisamment
Le manque de sommeil multiplie la possibilité de développer les risques d’un simple rhume par 350 %. Pour la Covid, la privation de sommeil augmente l’infiltration lymphocytaire qui favorise l’inflammation. Le dosage minimum de sommeil conseillé par les chercheurs : 7 heures.
Produire de la mélatonine
La mélatonine est libérée durant le sommeil. Mais cette production diminue malheureusement chez certaines personnes âgées. Ce qui expliquerait en partie que les enfants n’ont pas de symptômes aussi graves que les grands-parents. Les posologies proposées varient selon les troubles : entre 0,3 mg et 20 mg, ce dernier dosage étant utilisé pour certains cas de cancers. Pour faciliter un bon endormissement, il faut au moins 1 mg. On notera qu’en France, le dosage des compléments alimentaires se situe autour de 1mg et 2 mg. En cas de problèmes de sommeil, prendre un complément alimentaire avant de s'endormir.
Gérer son stress
Une bonne gestion du stress, celui-ci entraînant une augmentation des cytokines pro-inflammatoires. Donc on mise sur la méditation, les exercices de respiration et de relaxation.
Consommer du sureau
Consommer du sureau (Sambucus nigra) sous la forme de tisane ou pourquoi pas de gelée. Des preuves précliniques démontrent que la prise de sureau est efficace dans la prévention ou le stade précoce de la maladie en inhibant la réplication de nombreuses formes de coronavirus.
L'importance de la vitamine D
Avoir un bon dosage en vitamine D toute l’année diminue l’activation de l’inflammation. Rappelons que le dosage sanguin doit se situer au-delà de 40 mg. En revanche, on ne se surchargera pas en vitamine D si les symptômes s’aggravent (voir encadré).
Des aliments spécifiques
Du côté de l’alimentation, les bioflavonoïdes des fruits et légumes apparaissent comme très protecteurs. D’où la recommandation des chercheurs qui préconisent 5 à 7 portions de légumes et 2 à 3 de fruits. C’est la pierre angulaire d’un régime anti-inflammatoire. Parmi ceux qui ont été identifiés comme protecteurs : la liquiritigénine du réglisse (Glycyrrhiza glabra) ; la dihydroquercétine et la quercétine des oignons et des pommes ; la myricétine des tomates, oranges, noix et baies ; l’apigénine du persil, du céleri et de la camomille (Matricaria recutita) ; la curcumine de la racine de curcuma ; la gallate d’epigallocatéchin (EGCG) du thé vert qui a une action anti-virale.
Consommer de la vitamine C
La vitamine C réduit l’inflammation de la même manière que les flavonoïdes. D’où l’intérêt de manger des fruits et légumes qui en sont riches. Sous sa forme de complément naturel, les doses orales conseillées varient de 500 mg à 3 000 mg. Toutefois, certaines recherches préconisent des doses bien plus élevées pour les périodes d’infection forte. Des prises sans risque puisque l’organisme élimine ce dont il n’a pas besoin dans les urines.
L'intérêt du zinc
Le zinc semble avoir une action inhibitrice virale en empêchant notamment l’entrée du virus dans les cellules. Il modérerait également la virulence du coronavirus. On le retrouve dans les aliments protéines (viande, poissons…) mais aussi dans les noix et les amandes. Plusieurs études ont démontré qu’une supplémentation protectrice peut être envisagée, la posologie quotidienne variant alors entre 15 et 30 mg/jour. Ces comprimés auraient aussi une action protectrice sur les respiratoires supérieures.
À suspendre ou à consommer avec modération
Si vous avez des symptômes d’infection ou si vous avez été testé positif Covid-19, il vaut mieux arrêter certains compléments qui, en stimulant trop l’immunité, pourraient provoquer une “tempête de cytokines“. C’est le cas du sureau (Sambuccus nigra), des extraits de polysaccharides isolés de champignons médicinaux ou de leurs mycéliums, de la prise d’Echinacea angustifolia et Echinacea purpurea et du mélèze arabinogalactane. La prise de vitamine D doit également être modérée à ce moment-là. Mieux vaut éviter de prendre une dose synthétique pour 3 mois.