Sur le chemin de la santé

terre, au cycle de production des médicinales et à l'écologie. C'est pour cela que je commence à nouer des contacts avec des producteurs et productrices en Occitanie afin de mettre en avant leur travail.

En exerçant comme praticienne en santé naturelle, je souhaite faire le lien entre cette herboristerie traditionnelle qui détient un savoir empirique incroyable transmis au fil des siècles et l'approche à laquelle le diplôme de phytoaromathérapie clinique de l'université de Grenoble m'a préparée. Une consultation comporte toujours un bilan afin d'identifier les objectifs santé du consultant et d'évaluer son terrain. Cela permet aussi d'aborder les piliers d'une bonne santé – l'alimentation, les fonctions de digestion et d'élimination, etc. L'état de stress, de vitalité, la qualité du sommeil et l'activité physique seront aussi abordés car l'hygiène de vie est fondamentale. Les plantes arrivent ensuite comme une des solutions. On pourra agir sur un souci de digestion, sur le stress. Ou accompagner des problèmes plus spécifiques comme l'endométriose, en lien éventuellement avec d'autres spécialités, comme la kinésithérapie, utile pour cette maladie.

L'accompagnant ne doit pas imposer des restrictions trop fortes, ni être dans le ­surconseil… Il s'agit de co-construire un programme de santé. Pour les plantes je demande si la personne se voit prendre un litre de tisane par jour ou si elle préfère les gélules… Si elle n'aime pas l'amertume, je lui propose une alternative. J'en profite aussi pour faire découvrir les plantes en ouvrant une encyclopédie, ou en montrant celles que j'ai dans mon cabinet. Une démarche que j'espère développer plus souvent dans des ateliers et des conférences.