La pollution est dans les choux
La ville d’Antony, dans les Hauts-de-Seine, mise aussi sur les plantes pour améliorer la qualité de l’air. Dans les rues de la ville, on peut voir de nombreux plants de tabac, des pétunias ainsi que des choux frisés : en effet, les premiers mesurent la pollution à l’ozone, les deuxièmes indiquent les traces d’hydrocarbures et les derniers, en plus de mesurer la quantité de benzène, l’absorbent. Concrètement, si l’on prend le cas du tabac, c’est la présence de taches blanches sur les feuilles (des nécroses) qui indique une forte concentration d’ozone. Depuis deux ans, plus de 40 bio-stations et 700 plantes ont été disséminées dans la ville, le long des axes routiers, aux abords des écoles et des maisons de retraite, lieux qui concentrent les personnes les plus vulnérables à la pollution. À terme, la ville d’Antony veut établir une cartographie de la pollution sur son territoire grâce aux plantes, base de réflexion pour le prochain plan d’urbanisme.