Parasites
La biodiversité, plus efficace que les pesticides
Dans une étude publiée dans la revue Nature Sustainability, en juillet dernier, des chercheurs de l’Institut national de la recherche agronomique montrent que « la régulation naturelle des bioagresseurs – pathogènes, ravageurs et adventices – est plus importantes dans les systèmes de culture biologique que dans les systèmes d’agriculture conventionnelle ».
Autrement dit, que l’utilisation de pesticides et fongicides de synthèse est moins efficace que les techniques naturelles issues de l’agriculture biologique face à ces différents parasites. Les scientifiques précisent cependant que la situation varie selon les types de bioagresseurs : si les cultures bios sont moins infestées que les cultures classiques par des agents pathogènes (champignons ou bactéries), elles le sont davantage par les adventices, dites « mauvaises herbes » – mais celles-ci permettent d’avoir moins de maladies.
En revanche, les deux types d’agriculture endurent les mêmes niveaux d’infestation de ravageurs (insectes, nématodes, acariens…). Des résultats qui ouvrent en tout cas de nouvelles perspectives à l’agriculture biologique. Reste à convaincre tout le monde, dans un pays où l’utilisation de pesticides continue d’augmenter.