La médecine chinoise au service des chimiothérapies
Les chimiothérapies actuelles échouent à atteindre les tumeurs hépatiques à une concentration qui soit suffisante pour les attaquer sans être trop toxique pour le reste du corps. C’est pour cette raison que le cancer du foie engage encore aujourd’hui un très mauvais pronostic vital. Conscients de cet écueil, des chercheurs de Singapour ont étudié des centaines de plantes pour tester leur potentiel. Ils ont découvert qu’un composant de Tripterygium wilfordii, une plante de la médecine traditionnelle chinoise utilisée pour la polyarthrite rhumatoïde notamment, était bien plus efficace que les chimiothérapies existantes dans le cas des cancers hépatiques. Mais le composé en question étant également toxique pour le reste du corps, les chercheurs ont mis au point une nanoformulation pour cibler le foie de manière plus précise et attendent une Autorisation de mise sur le marché (AMM).