Biodiversité
Des aires protégées pour limiter les pandémies
Les preuves scientifiques s’accumulent quant au lien entre augmentation des pandémies et déclin de la biodiversité lié aux activités humaines (déforestation, agriculture intensive, urbanisation). À moins de transformer l’exploitation des terres, les pandémies émergeront plus souvent, se propageront plus vite et tueront plus de personnes. C’est le constat du rapport du Giec de la biodiversité, l’IPBES (Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques), publié le 29 octobre. Pour prévenir ce risque, les experts ont évoqué la nécessité de conserver des aires protégées (refuge pour un certain nombre d’espèces) et des mesures qui réduiraient l’exploitation des régions à forte biodiversité. L’idée est de diminuer le contact faune-bétail-homme à l’origine des nouvelles maladies par la transmission de pathogènes.