La phytothérapie thaïlandaise au banc d'essai

Le gouvernement thaïlandais promeut l'utilisation des médecines traditionnelles et cherche à en évaluer scientifiquement l'efficacité. Des chercheurs ont interrogé six guérisseurs traditionnels sur leurs pratiques face à des problèmes de peau comme l'eczéma, les ulcères cutanés ou l'herpès. Ils ont passé au crible 25 formulations à base de plantes, dont la majorité contenaient des plantes aux propriétés cicatrisantes scientifiquement prouvées.

Sur les 66 espèces documentées, la plus couramment utilisée est le riz asiatique (Oryza sativa L.), qui stimule la production de collagène et a montré des effets antibactériens contre le staphylocoque doré résistant. Juste derrière viennent la racine de gingembre cassumunar (Zingiber montanum) et les feuilles de tabac, utilisées pour traiter la teigne, l'acné et la lèpre ulcéreuse, puis le curcuma (Curcuma longa), efficace sur l'herpès simplex de type 1 et qui favorise la cicatrisation des plaies. Pour les scientifiques, l'utilisation de ces plantes devrait être plus profondément investiguée afin de développer des produits de phytothérapie.