Tamarillo, chirimoya... Le retour des fruits oubliés
En Bolivie comme ailleurs en Amérique latine, des fruits et légumes venus d’ailleurs s’imposent sur les étals des marchés. On y trouve facilement des pommes et des kiwis, alors que les productions endémiques des régions andines ont tendance à être reléguées au second plan. Toutefois, diverses organisations boliviennes, soutenues notamment par le mouvement Slow Food, commencent à revaloriser ce patrimoine en organisant des foires et des festivals avec démonstrations, dégustations et présentation de leurs vertus pour la santé. Parmi ces petits fruits, on peut citer le chilto : mieux connu en France sous le nom de tamarillo, ce fruit possède vingt fois plus de vitamine C que l’orange ! C’est de plus un excellent antioxydant et anti-inflammatoire, il est aussi bon pour soigner les problèmes oculaires. Autre fruit merveilleux : la chirimoya ou guanabana. Sa saveur est si exquise qu’on le surnomme « fruit du paradis ». Il permettrait entre autres de lutter contre les cellules cancéreuses. Il est également reconnu pour corriger la mémoire et lutter contre les états nerveux. Il y a enfin le lujmillo ou lucuma : un fruit ressemblant à la tomate, cultivé par les populations andines bien avant l’arrivée des Incas, également très riche en vitamines A, B3, C...