Une rentrée du bon pied… sportif !
Un peu comme au nouvel an, l’époque de la rentrée se prête aux bonnes résolutions, spécialement celle de refaire du sport. Normal, puisque la plupart des activités en clubs et associations, qu’elles s’adressent aux petits ou aux grands, redémarrent en septembre.
Alors pourquoi ne pas profiter de l’entrain des vacances pour entretenir l’énergie estivale et conserver ce tonus et un peu de ce moral au beau fixe ? Oui, d’accord, presque au beau fixe, puisque dans l’intervalle, vous avez repris le travail…
En tout cas, chez Plantes & Santé, nous vous encourageons dans ce sens. Rien de mieux qu’une activité physique régulière pour promouvoir votre bien-être et passer l’hiver en forme. Voici donc quelques précautions simples assorties d’aides naturelles pour une mise en mouvement profitable et sans bobos.
Pourquoi vous devriez vous mettre au sport ?
Nous (j’entends le genre humain) sommes vraiment une espèce à part. Au sens propre. Si vous observez les autres espèces, vous ne pourrez que constater qu’elles sont perpétuellement en mouvement. Il y en a bien quelques-unes qui passent une grande partie de leur temps à dormir (les grands fauves, les grands singes…) mais à un moment ou un autre, il faut partir à la chasse ou à la cueillette, faire sa toilette, jouer avec ses congénères, entamer Dieu sait quelle migration ou montrer les dents pour défendre son territoire…
Bref, les occasions de se dépenser physiquement ne manquent jamais. Et nous, humains ? Depuis un bon demi-siècle, c’est plutôt l’inverse : les prétextes à se bouger se font de plus en plus rares. Et quand nous ne bougeons pas, ce n’est pas pour nous détendre, mais plutôt pour nous soumettre à toute sorte de générateurs de stress. Pourtant, notre corps aussi a un besoin impérieux d’exercice. Tout simplement parce que bouger, c’est ce que nous avons toujours fait depuis l’aube de l’humanité jusqu’à très récemment… Toute notre physiologie reste subordonnée au mouvement.
Aujourd’hui plus que jamais, les effets du manque d’activité physique sont sous le feu des projecteurs, alors qu’ils font souffrir une bonne partie de nos semblables. Le cœur, le cerveau, les muscles, le squelette, l’appareil digestif, tout ce qui nous constitue entame une lente mais inéluctable dégénérescence lorsqu’on se laisse aller à la sédentarité. Ses effets sournois et progressifs corrompent notre organisme aussi sûrement que la rouille rongeait le soubassement de la voiture familiale de votre enfance. L’évidence est là : le corps s’use quand on ne s’en sert pas.
Au contraire, pratiquer régulièrement de l’exercice physique peut vous mettre à l’abri pendant longtemps, très longtemps, de ces maladies de civilisations causées avant tout par une hygiène de vie laissée en friche. C’est vrai, s’y remettre requiert quelques fois de « se donner un coup de pied aux fesses », mais les bienfaits se font vite sentir. Vous ne tarderez pas à ressentir comme une accoutumance positive au plaisir d’être en mouvement. Là où la sédentarité engendre l’inertie et la perte de confiance, le mouvement restaure l’optimisme, la créativité et le courage.
Tenez compte de votre état de forme aujourd’hui
Se remettre au sport, c’est bien, mais « faire le kéké », ça l’est beaucoup moins. Nous sommes tous tentés de paraître plus verts que nous ne le sommes en réalité, alors attention à ne pas mettre votre intégrité physique en danger par excès d’optimisme, ça risquerait de brutalement couper court à vos envies d’activité physique. Gardez à l’esprit que si vous sortez d’une longue période sans sport, il est probable que votre musculature manque de tonicité et de puissance, que vos os soient un peu raides, votre cœur peu endurant…
Restez lucide et démarrez avec modestie. Ce qui ne veut pas dire que vous deviez renoncer à une certaine ambition, bien au contraire. Mais en fonction de votre forme du moment, commencez par une activité et des séances dont la durée et l’intensité vous sont accessibles. Privilégiez la progression à la recherche de performance. La priorité, au début, c’est de ne pas se faire mal et de ne pas se faire peur, le temps que vos aptitudes physiques se remettent à niveau.
À l’inverse, des douleurs articulaires ou un certain embonpoint, par exemple, ne devraient pas vous dissuader non plus. Car à condition de choisir une activité adaptée et de savoir doser l’effort, l’exercice ne peut que se révéler salutaire, surtout à longue échéance. Un passage chez le médecin de famille est d’ailleurs obligatoire pour toute inscription en club, et c’est en soi une bonne chose pour s’assurer qu’au moins les fonctions de base, comme la capacité cardiaque, sont compatibles avec vos velléités sportives.
Quelle activité choisir ?
Avec l’offre pléthorique qui s’est développée ces dernières années, trouver un sport qui vous convienne devrait être assez facile. Si vous n’avez pas vraiment d’idée, demandez-vous ce que devra vous apporter votre pratique sportive : avez-vous besoin d’un sport qui vous permette de vous « éclater », de dépenser physiquement un trop-plein d’énergie ? Ou plutôt une activité douce, dans une ambiance apaisante, axée sur le recentrage et la récupération ? Collectif ou individuel, à horaires fixes ou en libre accès comme une salle de fitness ?
Si vous optez pour une activité en solo comme le running ou le vélo, ne zappez pas pour autant la visite préalable chez le médecin pour vous assurer qu’il n’y a aucune contre-indication. Mais sachez aussi tenir compte de vos propres ressentis. Vous sentez vos chevilles ou vos genoux fragiles ? Préférez un sport qui les sollicite sans les mettre à mal, comme le vélo, la marche ou la natation. Vous avez besoin avant tout de retrouver du souffle ? Commencez en salle, où les appareils vous permettront des réglages adaptés pour monter progressivement en puissance.
Adaptez votre hygiène de vie
Faites d’une pierre deux coups : parallèlement à votre reprise d’activité, adaptez votre alimentation, et votre hygiène de vie au sens large, comme vos heures de sommeil. Côté alimentation, allez vers du simple et du frais : priorité aux légumes (à ce sujet, je vous renvoie vers l’indispensable dossier de Plantes & Santé de septembre), salades, fruits frais de saison, céréales brutes en flocons, oléagineux, légumineuses et protéines animales, mais sans tomber dans l’excès pour ces dernières.
Les sportifs se voient souvent recommander une consommation plus élevée de protéines et de glucides. Mais ne vous laissez pas intimider par les fanas de viande rouge, de pâtes et de poudres de perlimpinpin aux couleurs flashy. Sauf peut-être si votre objectif est d’en mettre plein la vue ou de marcher dans les pas d’un Schwarzenegger… Sinon, sachez que ce qui fait du muscle, ce n’est pas d’ingurgiter de grandes quantités de protéines, mais tout simplement de solliciter le muscle. Et de lui permettre de travailler dans de bonnes conditions.
L’hydratation est un point particulièrement important, aussi bien au moment même de l’effort qu’après celui-ci, pour que les déchets métaboliques soient correctement évacués et que le muscle puisse se régénérer. Ce qu’il fera d’autant mieux grâce à un repos de qualité, et pas seulement quand vous dormez. Attention donc aux postures figées dans le quotidien, aux tensions nerveuses qui s’installent insidieusement… Les fibres musculaires ont besoin de temps et de relâchement pour se décontracturer et recouvrer leur tonicité.
Pour éviter de gripper au démarrage
Quand on s’apprête à reprendre une activité physique alors qu’on n’en avait plus l’habitude, on peut se retrouver confronté à quelques phénomènes métaboliques qu’on n’avait pas prévus. Un peu comme le panache de fumée noire qu’émet un vieux diesel qui n’a pas tourné depuis longtemps ; il demande à être gentiment monté en température et être utilisé régulièrement.
Dans l’organisme, pas de fumées opaques, mais une libération inhabituelle de toxines et d’acide lactique, à l’origine des crampes. Sédentarité rimant souvent avec encrassement et acidose, le fait de recommencer à bouger va remettre des acides stockés en circulation, en plus de ceux produits naturellement pendant l’effort. Comme vos organes d’élimination manquent eux aussi d’entraînement, il se pourrait qu’ils se retrouvent un peu dépassés…
Pas de panique, il existe une parade. D’abord, buvez plus (beaucoup plus !) que d’habitude, une eau à faible résidu sec et au pH le plus proche possible du neutre (pH 7). Ainsi, cette eau pourra remplir toutes ses fonctions physiologiques, basées avant tout sur les échanges entre milieux intra et extra-cellulaires. Parallèlement, commencez une cure drainante pour aider à éliminer les déchets métaboliques et soutenir les organes émonctoires, foie et rein notamment. Une cure de 10 à 15 jours devrait suffire à normaliser le terrain.
Le baobab, votre nouveau meilleur ami
Vous vous sentez encore un peu frileux à l’idée de ressortir votre sac de sport du placard ? Il est temps de faire connaissance avec votre nouveau meilleur ami : le baobab. Ce géant des plaines d’Afrique est emblématique de la force que renferme son fruit redécouvert sur le tard : un vrai super-aliment ! On fait maintenant de sa pulpe une poudre idéale pour les sportifs, et pas seulement.
La pulpe de baobab contient une précieuse brochette de nutriments essentiels, tels du fer, du potassium, du calcium (3 fois plus que le lait), du magnésium, du zinc et des acides aminés, tous très assimilables. Ils sont complétés d’un assortiment varié de puissants antioxydants : 6 fois plus de vitamine C que l’orange, des bioflavonoïdes, de l’acide alpha-linolénique et de la provitamine A. Vous commencez à entrevoir les promesses d’un tel effet cocktail en termes de vitalité et de capacités de récupération ? Certains sportifs de haut niveau ne s’y sont pas trompés et l’ont incorporé à leur régime alimentaire.
D’autant que la pulpe de baobab présente encore (au moins) deux autres propriétés importantes : elle représente une excellente source en fibres, avec un équilibre parfait entre fibres solubles et insolubles. Vous ressentirez donc un vrai bénéfice sur votre confort digestif, grâce à une régulation du transit et la promotion d’une meilleure flore intestinale. Par ailleurs, la poudre de baobab a aussi un effet anti-inflammatoire et antalgique. Bref, ce fruit a vraiment tout bon sur toute la ligne !
Vélo d’appartement ou marche nordique ?
Vous sentez que ça commence à vous grattouiller, vous avez envie de bouger ? Faites le tour des possibilités qui s’offrent à vous autour de votre domicile pour bien choisir. Piscine, associations sportives, salle de sport, yoga, pistes cyclables ou parcours de santé, les opportunités sont assez nombreuses pour que vous trouviez une activité qui vous soit adaptée et vous fasse envie.
En club, avoir des horaires fixes présente quelques fois des avantages : ils “obligent” en quelque sorte à sortir de chez soi, surtout les soirs d’hiver quand la nuit tombe à 17 heures. Et puis, il y a la dynamique de groupe ; outre l’effet motivation, une ambiance conviviale et un peu d’émulation vous fidélise mieux qu’une carte de réduction. Ou alors, vous dénichez un (ou une) partenaire pour marcher dans la campagne, la forêt ou le long des berges deux fois par semaine.
Et si vraiment vous rechignez au sport en extérieur ou en communauté, pourquoi ne pas vous équiper d’un vélo d’appartement ? Plutôt que de regarder la télé affalé dans le canapé, pédalez entre 15 et 30 minutes et faites-vous du bien. Je parie qu’au bout de quelques semaines, vous commencerez à envisager la vie sous un nouveau jour. Comme dirait l’autre, « vive le sport ! ».