Une rentrée en pleine forme
Vous êtes rentré de vacances gorgé de soleil comme un fruit mûr, le moral et les batteries regonflés ? Et si vous profitiez de cet élan de vitalité pour le cultiver au-delà de la rentrée ? La vôtre, comme celle de vos enfants… Gardez votre teint hâlé, votre bonne humeur, continuez à tenir la forme, déjouez les petits soucis des premières semaines d’école de vos petits… Voici nos conseils.
Nous aimons tous arborer notre bronzage au retour des vacances ; ça donne du peps et c’est signe d’un été réussi ! Mais comment le faire durer ? Premier moyen simple et évident, mais qu’on omet généralement dès qu’on est happé par le rythme effréné du quotidien : prendre le soleil régulièrement, même quelques minutes. Septembre réserve souvent de belles journées, alors profitez de ces rayons de soleil, d’autant qu’ils sont beaucoup moins « nocifs » que ceux de juillet-août du fait de l’inclinaison du rayonnement.
Ensuite, ce que vous mettez dans votre assiette peut aussi contribuer à prolonger votre bronzage. La carotte, évidemment, figure en tête de liste : pour profiter de sa teneur élevée en bêta-carotène, consommez-la crue finement râpée ou en jus. La patate douce, ainsi que la citrouille, le potiron et le potimarron présentent le même intérêt, tout en étant faciles à cuisiner et à décliner dans des préparations salées et sucrées. Additionnez-les toujours d’un peu d’huile pour une meilleure assimilation.
Côté externe, le macérat huileux de carotte (encore elle !) se révèle un précieux soin complet pour la peau. Antioxydant et cicatrisant, il aide la pigmentation estivale à se maintenir plus longtemps. Pour une action renforcée, additionnez-le de poudre d’urucum, extraite des graines d’un arbuste d’Amérique du Sud, qui illuminera littéralement votre peau. Vérifiez simplement au préalable que votre préparation ne vous fera pas virer à l’orange. Dans ce cas, incorporez-la par exemple à une crème de jour.
Bouger, manger sain et bien dormir
En vacances, on fait généralement deux choses importantes qu’on a tendance à négliger une fois de retour : on bouge beaucoup et on mange des produits frais. Faites-en des habitudes de retour à la maison. Bougez quotidiennement, même un peu, et au chapitre de l’alimentation, mangez davantage de légumes frais que vous aurez cuisinés vous-mêmes. Pédale douce sur le sucre, et pas plus de trois repas de viande ou de poisson par semaine, compensés par des sources de protéines végétales : lentilles, haricots azuki, fruits à coque ou encore spiruline du côté des compléments alimentaires…
Peut-être êtes-vous d’autant plus ravi(e) de vos vacances qu’elles vous ont permis de perdre quelques kilos. Que vous craignez de reprendre parce que, travail et tâches quotidiennes obligent, vous ne mangez pas comme vous le souhaitez, êtes soumis au stress, etc. Dans ce cas, les fibres solubles de la farine de graines de lin, que l’on peut retrouver dans un complément alimentaire plus élaboré (Nutrilin), sont faites pour vous. Elles régulent le transit et favorisent une flore digestive équilibrée. Le métabolisme s’en trouve optimisé, ce qui facilite grandement le contrôle du poids. De quoi entretenir ces formes qui vous avantagent en ce retour de congés.
Si on dort mieux en vacances, n’est-ce pas aussi parce qu’on a laissé les tracas quotidiens à la maison ? Pour conserver ou retrouver des nuits de qualité, aidez-vous d’une tisane apaisante : aubépine (palpitations et arythmies), fleur d’oranger (tensions nerveuses et troubles digestifs), valériane (anxiété), houblon, tilleul, lavande… Pour les petits, l’association passiflore et mélisse est calmante et agréable à boire. À compléter éventuellement, pour une action en profondeur, avec une synergie de macérats de bourgeons de figuier, de tilleul, et d’aubépine (Gem nocte) qui convient aux grands comme aux petits.
Sont-ils (et êtes-vous) prêts pour l’école ?
Du CP à la fac, l’école en demande beaucoup à nos jeunes : attention, compréhension, mémorisation, adaptation… Pour leur donner toutes les chances de prendre un bon départ, et de rester dans la course, l’éleuthérocoque est le partenaire parfait, à prendre une quinzaine de jours avant la rentrée et en cure de 5 à 6 semaines à renouveler 3 à 4 fois durant l’année scolaire. Cet adaptogène sibérien booste le physique comme le mental, et stimule l’immunité en prime, ce qui est toujours appréciable en collectivité.
L’éleuthérocoque peut être avantageusement complété par l’huile de périlla qui est l’huile végétale la plus riche en acides gras de type oméga-3, en particulier l’acide alpha-linolénique. Ces derniers sont des protecteurs de premier choix des cellules nerveuses. Ils participent grandement à l’équilibre émotionnel et aux performances intellectuelles. Par ailleurs, ils favorisent une croissance et un développement harmonieux et participent, eux aussi, à l’immunité.
En vacances, on emporte spontanément sa bouteille d’eau à la plage ou en randonnée. Mais au travail, à l’école, on n’a pas le temps ou on n’y pense pas. Et comme on bouge peu, la soif est sensiblement moins manifeste. Pourtant, une déshydratation, même légère, diminue immédiatement le pouvoir de concentration et d’apprentissage. Souvent, la somnolence de fin de matinée ou de milieu d’après-midi est moins le fait d’une chute de glycémie ou d’un manque de sommeil que la manifestation d’un manque d’eau…
Après tout, ce qui est valable sur les bancs de l’école pourra l’être tout autant pour les parents, au bureau ou tout autre environnement de travail. Alors, n’hésitez pas à vous approprier ces indications.
Les poux, on n’en veut pas !
Il suffit d’un seul « cheval de Troie » dans une classe et même une école entière pour que les poux deviennent en quelques jours la hantise de tout l’établissement. Pour lutter contre les poux, il faut quelques outils adaptés ; une loupe pour bien voir ce qui se passe dans la chevelure, en particulier si c’est bien à cause de poux que votre enfant se gratte la tête et s’il subsiste des lentes après traitement, un peigne spécifique pour éliminer les poux, et quelques recettes naturelles bien ciblées.
En prévention, le lavandin super (Lavandula hybrida) est répulsif et peut éviter que votre enfant n’accueille les poux de quelqu’un d’autre. L’eau florale est la présentation idéale pour les plus petits, il suffit de vaporiser sur le cuir chevelu et de frictionner pour bien répartir. On peut aussi en utiliser l’huile essentielle, une fois que vous avez malheureusement bien établi la présence de poux, dans la synergie suivante :
- 60 gouttes d’HE de lavandin super
- 60 gouttes d’HE de tea tree
- 30 gouttes d’HE d’Eucalyptus radiata
À mélanger dans 100 ml d’huile de coco, dont la texture très fine augmente la pénétration dans les orifices respiratoires du pou, accélérant donc sa mort. Attention, ce mélange n’affecte pas les lentes. Contre ces dernières, seule l’huile de neem (utilisée comme insecticide naturel depuis des millénaires en Asie) se révèle efficace. Elle finira en même temps d’achever ce qui reste de nymphes et de poux qui auraient survécu aux traitements précédents.
Contre les poux, il faut aussi une stratégie. Idéalement, coupez les cheveux, car moins il y aura de volume, plus facile sera l’éradication. Frictionnez le cuir chevelu avec quelques gouttes du mélange d’HE puis d’huile de neem. Laissez agir une bonne heure minimum, puis lavez, et rincez à l’aide du vinaigre des 4 voleurs. Celui-ci complète le traitement et optimise surtout la dernière étape : le peignage, moyen le plus sûr (même s’il n’est pas infaillible) d’éliminer le maximum de lentes. Renouvelez l’opération au moins deux fois par jour, pendant 4 à 5 jours. Puis refaites deux jours consécutifs à 7 jours et 15 jours après la fin du traitement initial.
Rester zen en toutes circonstances
Est-ce que le fait de s’énerver en voiture, de dire du mal d’un(e) collègue ou de crier sur les enfants parce qu’ils ne rangent pas leur bric-à-brac fait avancer les choses d’une quelconque manière ? Non ! Alors, ne gâchez pas ainsi votre belle énergie post-estivale. Certes, la rentrée apporte son lot d’obligations. Au point qu’on a parfois envie d’avoir un bon génie à nos côtés pour nous épauler. Un génie sous forme d’une ou deux gouttes à déposer sur un mouchoir et à inhaler, par exemple…
C’est ce que font les huiles essentielles. Besoin du bon génie de l’apaisement ? L’HE de bergamote tranquillise et équilibre le système nerveux, pour un retour rapide au calme, à la lucidité et à la détermination. Si c’est plutôt d’un coup de stimulant dont vous avez besoin, pensez à l’HE de pin, qui augmentera l’oxygénation, ou à la menthe poivrée, très utile pour concentrer son attention et y voir clair. Besoin du génie du réconfort devant une crise d’angoisse impromptue ? L’HE de petit grain bigaradier vous aidera à passer à autre chose en quelques inspirations.
Pour des petits soucis davantage liés à des traits de caractère, pensez aux fleurs de Bach. Ces préparations subtiles sont étonnamment efficaces sur tout ce qui touche au mental. Il vous arrive, par exemple, d’avoir besoin de renfort pour vous affirmer ? Hop, deux pulvérisations sur la langue du complexe confiance (voir ci-dessous) et votre baromètre de self-esteem repart à la hausse ! Alors, que cette rentrée vous soit propice et plus que jamais, prenez soin de vous.