Dominique-Michel Courtois, chirurgien et défenseur des médecines naturelles
Dominique-Michel Courtois est connu pour défendre les victimes d’erreurs médicales. Il est l’auteur, avec l’avocat Philippe Courtois, son fils, du Livre noir de la médecine, véritable réquisitoire contre la médecine actuelle. Il s’est confié à nous sur l’importance des plantes qui pourraient constituer une alternative vitale pour sauver le système médical français.
P & S Devant les scandales sanitaires que vous dénoncez, les plantes peuvent-elles remplacer les médicaments ?
D.-M. C. Cela va vous surprendre, mais en tant que médecin chirurgien, j’y crois beaucoup. Il faut réserver les médicaments aux pathologies graves. La plupart des pathologies mineures pourraient être traitées par une médecine alternative. C’est l’avenir pour rompre la chaîne de la surconsommation médicamenteuse et éviter les complications liées à ces médicaments. C’est également impératif sur le plan financier et pour contrer la toute-puissance des labos pharmaceutiques. Et sur le plan de la santé physique et mentale, tout le monde se porterait mieux avec des plantes !
P & S Vous soignez-vous par les plantes ?
D.-M. C. Oui ! Je souffre de maux de tête et pendant des années, j’ai pris différents comprimés classiques. Il y a trois mois, j’ai essayé le romarin en tisane, selon les conseils d’un ami chirurgien. Et je perçois les mêmes effets qu’avec le Doliprane et le Bi-Profénid, alors que ceux-ci provoquaient des complications gastriques qui me forçaient à avaler de l’Azantac. Depuis trois mois, je n’ai repris aucun antalgique. Je soigne désormais mes maux de tête uniquement avec du romarin. Son efficacité est pour moi indéniable.
P & S Faut-il agir sur la formation des médecins ?
D.-M. C. Il est évident que les facultés de médecine devraient dispenser des cours magistraux de médecine douce et de médecine par les plantes, afin que tout médecin puisse avoir dans sa panoplie autre chose que des médicaments chimiques. Cela n’existe pas encore, mais je crois qu’on y arrivera petit à petit. Depuis cinq ans, un peu de psychologie a été introduit dans les cursus pour permettre d’avertir au mieux les victimes d’erreur médicale. Avant, on ne disait rien. Il faut replacer l’être humain au centre des préoccupations et non le considérer comme porteur de symptômes de maladie. Toute la médecine est aujourd’hui gangrénée par la rentabilité. Elle doit sortir de l’impasse médicamenteuse et revenir à ses fondamentaux, à une médecine humaniste.