L’Echinacée efficace contre le rhume… c’est prouvé
Les phytothérapeutes, s’inspirant des prescriptions traditionnelles des guérisseurs Sioux recommandent depuis longtemps l’echinacée contre les maux de tête et les affections de la gorge. Les vertus immuno-stimulantes et anti-virales de cette plante originaire d’Amérique du Nord en font un des remèdes majeurs de la pharmacopée naturelle. Une récente étude vient également de prouver son efficacité contre le rhume.
Plante sacrée chez les Indiens, l'échinacée, utilisée en teinture mère, renforce nos défenses immunitaires. Elle était considérée par de nombreuses tribus comme une véritable panacée contre les infections et les inflammations. Les Indiens l'utilisaient non seulement en cataplasme sur les morsures de serpent et les plaies, mais ils en mâchaient également les feuilles et les racines afin de renforcer leurs défenses immunitaires. Depuis, de nombreuses études scientifiques sont venues confirmer cette utilisation empirique de l'échinacée et attestent ses effets immunologiques ainsi que son action sur certains germes, champignons et bactéries des affections respiratoires avec une disparition des effets inflammatoires qui accompagnent l'infection.
Efficace contre le rhume
Des chercheurs de l’institut de pharmacologie de l’université de Graz en Autriche, dirigés par le docteur Rudolf Bauer viennent d’établir la preuve scientifique de son efficacité contre le rhume. Leur étude qui vient de faire l’objet d’une publication lors du colloque qui s’est tenu à Montréal en février dernier, a été menée en double aveugle (avec placebo) sur un groupe de cent vingt-huit personnes souffrant du rhume et dont l’âge variait de 18 à 65 ans. Elle démontre que l’extrait d’echinacée a pour effet de diminuer de près d’un quart, et dans les vingt-quatre heures, l’intensité et la durée du rhume. Après quatre jours de traitement, les symptômes sont réduits de plus de cinquante pour cent…
Malgré cette étude, l’echinacée conserve son secret. Le docteur Rudolf Bauer précise en effet que la partie de la plante contenant les principes actifs n’est pas encore isolée. C’est en utilisant un extrait total de la plante que l’étude a été réalisée. Une démonstration de plus qu’une plante ne se résume pas à un seul principe actif mais que c’est bien souvent son « totum » qui donne les résultats les plus probants.