Des huiles essentielles contre les dommages de la pollution
C’est une première: des scientifques ont évalué le recours à l’aromathérapie pour traiter l’inflammation causée par les fameuses particules fnes, substances cancérigènes présentes dans l’air. Un groupe de composés organiques appelés phénylpropanoïdes présents dans de nombreuses huiles essentielles s’est révélé particulièrement intéressant. On les trouve dans les huiles essentielles de fenouil, d’anis, de basilic, de clou de girofle et d’ylang-ylang. En laboratoire, les chercheurs ont introduit ces substances dans des cultures de cellules épithéliales bronchiques et de cellules hépatiques cancéreuses soumises à des particules fnes. Les cytokines proinflammatoires normalement sécrétées lors d’infections et de lésions des tissus ont vu leur niveau baisser signifcativement. Et si nous commencions à diffuser de l’ylang-ylang pendant les pics de pollution? Environmental Chemistry Letters, 2016.