Bien choisir son shampoing solide
Profitez des vacances pour passer au shampoing solide : il ne risque pas de couler dans votre valise et surtout génère moins de déchets que son grand frère en bouteille plastique ! Voici comment bien utiliser et bien choisir ce produit innovant.
Le shampoing solide, en forme de pain de savon, a été adopté par de nombreuses personnes car il permet une réduction drastique des déchets de salle de bains. De plus, si on le compare avec un shampoing liquide de 250 ml, on constate qu’il permet de faire davantage de lavages (deux à trois fois plus, si l’on en croit certaines marques !). D’après des essais réalisés par l’association UFC-Que choisir publiés en mars dernier, ce nombre est surévalué, même s’il reste vrai que le shampoing solide dure plus longtemps que le liquide.
Son format entraîne aussi des bénéfices pour la santé : généralement conditionné dans un emballage carton, il ne risque pas de contenir des perturbateurs endocriniens, ces molécules qui peuvent migrer depuis le récipient plastique. De plus, contenant une plus faible quantité d’eau, il nécessite peu de conservateurs dont certains peuvent être nocifs.
Scrutez tout de même les étiquettes pour éviter certaines substances. En effet, des molécules tensioactives sont ajoutées afin de procurer aux utilisateurs une action à la...
fois nettoyante et moussante. Or certaines sont sulfatées, donc irritantes pour le cuir chevelu, à l’instar du sodium lauryl sulfate (SLS) et de l’ammonium lauryl sulfate (ALS), pourtant autorisés par le label bio car ils sont naturels et biodégradables.
Pour préserver votre cuir chevelu, préférez le sodium cocoyl isethionate (SCI), un tensioactif doux souvent utilisé par les fabricants labellisés « slow cosmétiques ». Cependant, il n’est pas autorisé en bio, notamment parce que son mode d’obtention est partiellement synthétique. Aussi, certains fabricants ont mis au point une autre solution : « Après de nombreux essais, nous avons obtenu trois shampoings solides bio en associant plusieurs tensioactifs naturels tels que le sodium lauroyl glutamate », confie Émilie Jolibois, responsable des extraits végétaux pour le fabricant Aroma-Zone.
Enfin, adoptez de bonnes pratiques pour conserver plus longtemps votre shampoing solide. Son principal ennemi étant l’humidité, laissez-le sécher à l’air libre après chaque utilisation, sur un porte-savon ou dans un filet suspendu. Pour le transport, employez un gant de toilette propre et sec, ou une pochette prévue à cet effet.
Mon shampoing sec maison
Une autre façon d’avoir les cheveux propres sans générer de déchets est de préparer un shampoing sec. Sous forme de poudre, il absorbe le sébum, et convient particulièrement bien aux cheveux gras.
Ingrédients
• 12 c. à soupe de fécule de maïs ou de pomme de terre
• 2 à 8 c. à café de cacao maigre en poudre pour les cheveux châtain foncé à brun.
- Placez les ingrédients dans un pot et mélangez si nécessaire.
- À l’aide d’un gros pinceau à maquillage, prélevez un peu de poudre puis tapotez-le au-dessus du récipientpour ôter le surplus.
- Appliquez à la racine des cheveux, mèche par mèche.
- Massez très délicatement le cuir chevelu et laissez agir quelques minutes.
- Brossez les cheveux et terminez la tête en bas.
À essayer
Vos cheveux sont longs ? Il existe aussi des après-shampoings solides permettant de les démêler et les nourrir en profondeur. Pour plus de brillance, vous pouvez réaliser votre dernier rinçage avec une eau vinaigrée constituée d’1/3 de vinaigre de cidre et de 2/3 d’eau, à déverser sur la chevelure. Cette mixture présente aussi l’avantage de refermer les écailles de vos cheveux.