Dossier
L’activité sportive, votre nouveau médicament ! (5/5)
Notre mode de vie dit « sédentaire » n’implique qu’un très faible niveau d’activité physique. Mais le corps humain a naturellement besoin d’être entretenu et développé. Quand on n’a pas ou plus l’habitude de faire du sport, quelle activité choisir ? À quelle fréquence ? Comment les plantes peuvent-elles nous aider à nous y remettre en douceur ? Un dossier à lire au pas de course !
Faciliter la guérison
Pour le Dr Alexandre Feltz, il n’y a aucune contre-indication à reprendre une activité physique quand on est malade : « Aujourd’hui, on est loin de l’idée selon laquelle le malade doit rester au coin du feu. » Parmi les patients auxquels sont prescrites des séances de sport, certains sont diabétiques et ont pu diminuer leur prise de médicaments en quelques semaines. En effet, l’exercice induit une augmentation de la captation musculaire du glucose de façon indépendante de l’insuline. Dans le domaine du cancer, les patients en rémission ont également intérêt à trouver le sport qui leur convient puisqu’il est prouvé qu’une activité physique régulière diminue de 30 à 50 % les risques de récidive d’un cancer du sein.
Pour les personnes obèses, la marche est fortement recommandée, avec toutes les variantes actuelles comme la marche nordique qui ajoute l’utilisation de deux bâtons : en plus d’entraîner une perte de poids, elle sollicite 90 % de la musculature et fortifie les os grâce à la vibration des bâtons. On voit aussi se développer la randonnée aquatique, ou « longe-côté », qui consiste à marcher dans la mer, de l’eau jusqu’à la taille, en combinaison quelle que soit la saison. Cette...
pratique lève les contraintes articulaires liées au poids et travaille l’équilibre puisqu’il faut s’adapter aux mouvements marins.
Même les personnes insuffisantes cardiaques peuvent trouver une activité physique qui leur convient. Le Pr François Carré, cardiologue et médecin du sport, conseille par exemple, le renforcement musculaire segmentaire, c’est-à-dire la pratique d’exercices ne mobilisant qu’un seul groupe de muscles à la fois.
Désormais, même au plus haut niveau des instances de santé françaises, on a pris la mesure de l’intérêt du sport pour la santé. Depuis novembre 2015, la nouvelle loi sur la santé inclut d’ailleurs la prescription médicale du sport. Si l’on est encore en attente des décrets d’application, on sait déjà que cette mesure s’adresserait aussi aux personnes atteintes d’affections de longue durée (ALD). Soit quelque 9 millions de personnes en France.
Gymnastique et cancers
De nombreuses études montrent qu’une activité physique régulière, pendant et après les traitements du cancer, réduit les risques de récidive (sein et prostate). Ainsi, la Fédération de gymnastique volontaire, qui développe le sportsanté, a mis en place le programme Gym’Après Cancer. Des animateurs proposent d’accompagner les malades à raison de trois séances par semaine : deux séances sont de type gymnastique douce avec du renforcement musculaire, de l’endurance, de l’équilibre ; la troisième est réalisée en extérieur avec de la marche collective pour travailler la respiration, l’allure et l’intensité.
www.gymaprescancer.com, tél. : 04 93 96 35 66
Baume pour les articulations
Par Mélanie Dupuis, herbaliste.
Ingrédients
• 20 g de cire d’abeille
• 40 g de macérat de millepertuis
• 25 g de macérat d’arnica
• 3 g de baume de copahu
• 2 g d’HE de katrafay
• 2 g d’HE d’eucalyptus citronné
• 2 g d’HE de genévrier
• 2,5 g d’HE de romarin à camphre
• 2,5 g d’HE de gaulthérie
• 1 g d’HE de menthe poivrée.
Mode d’emploi
1. Peser la cire d’abeille et le beurre de karité et les faire fondre au bain-marie.
2. Dans un deuxième bol en inox, peser l’huile d’arnica et de millepertuis.
3. Peser les huiles essentielles. Réserver.
4. Lorsque la cire et le beurre sont bien fondus, les ajouter aux huiles végétales, hors du feu. Homogénéiser.
5. Ajouter les huiles essentielles à la préparation pas trop chaude.
6. Verser le tout dans des petits pots et laisser durcir. À noter Ce baume s’utilise pour les articulations douloureuses, mais aussi pour échauffer un muscle avant un effort.