Fort et confiant comme le séquoia
Conifère géant, emblématique de la Californie où il survécut aux glaciations du quaternaire dans la Sierra Nevada, le séquoia géant est un champion ! Vénérable ancêtre pouvant atteindre l’âge de trois mille ans, cet arbre géant et volumineux se complaît dans les extrêmes, que ce soit les feux de forêt en été qui favorisent sa reproduction, ou les enneigements hivernaux. Il a fallu que les incendies de l’été 2022 atteignent des sommets de température pour que l’on s’inquiète des conséquences sur ce mastodonte végétal.
Le séquoia a vu les siècles s’écouler sous ses frondaisons, les mouvements de populations défiler, des premiers indigènes aux premiers colons occidentaux et jusqu’aux Californiens actuels, souvent précurseurs dans leur mode de vie et de pensée. Il défie le temps, les aléas du climat, surplombant les préoccupations lilliputiennes qui l’entourent.
Pour les homéopathes, Sequoiadendron giganteum s’avère un médicament précieux pour de nombreuses douleurs articulaires, avec ce symptôme guide que la colonne vertébrale préfère l’immobilité quand les membres s’améliorent en bougeant, tel un tronc solide aux branchages souples et mouvants. Souvent, les patients qui en bénéficient présentent le port altier et légèrement rigide de ceux qui affrontent « vent debout » les embûches, certains que leur solidité intérieure les aidera à y faire face. Séquoia sait d’où il vient, il sait ce qu’il a enduré et vaincu pour arriver là où il est, il a confiance en ses capacités et s’élance positivement vers l’avenir en s’appuyant sur cette base.
C’est pour toutes ces qualités qu’il incarne si bien l’âme du continent qui l’a porté, et « Yes we can » pourrait être sa devise. Modèle d’optimisme et de force intérieure, il personnifie le rêve américain dans ses côtés enthousiasmants : rien n’est impossible pour celui qui compte sur ses qualités et son courage pour s’élancer vers l’avenir.
Alors que l’on peut se poser la question de la pertinence de cette formule face aux défis environnementaux, mais aussi sociaux et sanitaires actuels, la leçon du séquoia pourrait être que l’optimiste se doit de n’être pas béat, mais de prendre de la hauteur avant de se « relever les manches ».
Et l’homéopathe que je suis ne peut s’empêcher d’ajouter que toutes les forces sont bienvenues dans cet effort commun ! L’heure n’est plus à la méfiance ni à l’exclusion. Tous les modes de pensée, tous les modes de traitement alternatifs, toutes les idées doivent s’unir pour aider l’humanité à affronter avec confiance les crises qui nous frappent actuellement.