Maladies respiratoires
Prendre soin de mes poumons au naturel (1/4)
Nous portons peu d'attention à nos poumons jusqu'à ce qu'ils soient en souffrance, lorsqu'ils sont atteints d'une pneumopathie due, par exemple, à un virus comme celui du Covid-19. La médecine chinoise, la naturopathie, et pourquoi pas la cure thermale peuvent améliorer le fonctionnement de ces organes vitaux. Avec des méthodes et des pratiques juste naturelles…
Les poumons, comment ça marche ?
Depuis la crise sanitaire, nous avons pris conscience de l’importance de la santé de nos poumons. Il faut dire que nous respirons sans y penser. Et heureusement ! Car notre respiration, qui est « déclenchée » par certains neurones du tronc cérébral, nous permet d’oxygéner le sang et par là même les organes qui ont besoin de cet apport.
Reproduisons le chemin parcouru par l’air. Il entre par le nez (ou la bouche) où il est réchauffé, filtré et humidifié. Puis, il descend dans le larynx et la trachée. Il pénètre les poumons par les bronches, puis par les bronchioles qui forment l’arbre bronchique. Il va enfin accéder à des sacs appelés alvéoles pulmonaires. C’est là qu’ont lieu les échanges gazeux, permettant à l’oxygène de l’air de passer dans le sang via les capillaires, le plus petit réseau sanguin. Le gaz carbonique fait le chemin inverse en passant des capillaires aux alvéoles pour être rejeté par les poumons.
Nos poumons...
sont ainsi une voie d’entrée de nombreux micro-organismes, tels que des allergènes, des virus, des bactéries, des gaz toxiques, mais aussi des nanoparticules (plastique, diesel). Pour s’en préserver, ils sont recouverts de cils qui baignent dans un fluide, le mucus, chargé de nettoyer les voies respiratoires. « Chez des personnes sensibles, ces agents irritants s’accrochent aux poussières ou à d’autres polluants et peuvent entraîner une hypersécrétion du mucus des bronches et un réflexe de contraction, décrit Claire Cracowski, pneumologue et médecin conseil aux thermes d’Allevard. L’air ne passe plus et on ressent une détresse respiratoire. C’est la crise d’asthme qui touche 7 % des Français. »
Quant à la bronchite aiguë, elle est due à une infection rhino-pharyngite virale ou bactérienne qui « tombe » sur les bronches. Si elle devient chronique (au-delà de trois mois), on parle de bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) qui concerne 7 % des Français. « Cette pathologie est due, dans 90 % des cas, au tabac, rappelle la docteure Claire Cracowski. Une cigarette le matin et le soir bloque le travail des cils, favorise l’encombrement des toxiques et casse les alvéoles. Toutefois, 10 % des personnes exposées aux poussières comme les agriculteurs, les ouvriers du bâtiment peuvent aussi la développer. Cette pathologie pourrait être causée ou aggravée par la pollution. » Prendre soin de ses poumons s’avère donc une priorité. Surtout si on dispose d’un terrain allergique ou d’une autre fragilité. Cela passe par des conseils de prévention, pour lesquels la naturopathie, la médecine chinoise, la phytothérapie et les cures thermales s’avèrent intéressantes. Le terrain s’améliore, tandis que la chronicité est moins grave et les crises plus modérées.
Bouger pour respirer mieux
Une vie sédentaire favorise une respiration courte et haute. Conséquence : une oxygénation moindre de notre organisme. Comment pallier ce phénomène ? Selon des études effectuées avec le Bol d’Air Jacquier, respirer des résines de pin apporte de ’oxygène jusqu’aux mitochondries, le centre énergétique situé dans le noyau de nos cellules. Toutefois, le fait de bouger est tout aussi performant. Les activités cardio stimulent le plus ’oxygénation, car ’organisme va chercher ’oxygène en activant la respiration. Même la marche peut être oxygénante quand on allonge son temps d’expiration.