Études Inserm
Manger bio pour rester mince
et en bonne santé
En s’appuyant sur la cohorte NutriNet, des chercheurs français de l’Inserm ont publié en 2017 une étude montrant le lien entre alimentation bio et silhouette fine et, en 2018, une autre sur l’association entre consommation d’aliments bio et syndrome métabolique. La proportion de personnes ayant un syndrome métabolique est de 12,1 % chez les consommateurs de bio, contre 20,7 % chez les faibles consommateurs de bio.
Comme l’explique l’un des auteurs de cette deuxième étude, Denis Lairon, la moitié des aliments végétaux conventionnels contient des résidus de pesticides. Un consommateur de produits d’origine conventionnelle peut alors ingérer jusqu’à 20 molécules différentes par jour, pouvant être à l’origine du syndrôme métabolique et de la fameuse bedaine qui l’accompagne.
D’autres études ont également suggéré une association entre l’exposition à des pesticides de synthèse ou à des perturbateurs endocriniens et le développement de l’obésité et du diabète de type 2.