Iodé
Les algues font des vagues
au sein de l’Anses
En plus de préserver les eaux et de séquestrer le CO2 via la photosynthèse, les algues se révèlent de véritables « super aliments », riches en protéines végétales, minéraux, fibres ou encore en oméga-3. Pourtant, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) dénonce un risque pour la santé lié à l’excès d’apport en iode.
La valeur limite supérieure du taux d’iode pour le corps étant située à 600 µg par jour, l’Agence déconseille la consommation de certaines algues et de compléments alimentaires à base d’algues aux personnes présentant un dysfonctionnement thyroïdien, une maladie cardiaque ou une insuffisance rénale.
L’Anses cible ici des espèces particulièrement chargées en iode, telles que les algues brunes laminaires (Laminaria spp et Saccharina spp) et l’algue rouge (Gracilaria verruqueuse), souvent retrouvées dans les produits minceur. Pas d’inquiétude cependant pour la laitue de mer, le nori ou encore le kombu.