Nutrition
La nourriture ultra-transformée fait des dégâts
La liste des méfaits d’une alimentation riche en produits ultra-transformés ne cesse de s’allonger.
Une nouvelle étude sur ces aliments qui ont subi des procédés de transformation industrielle pointe un risque accru de développer une maladie cardio-vasculaire – notamment coronariennes et cérébrovasculaires. Des chercheurs français de l’Inserm, de l’Inra et de l’université Paris-13 ont suivi plus de 100 000 personnes ayant participé au programme NutriNet-Santé. Selon cette étude, augmenter de 10 % la part des produits industriels ultra-transformés dans son alimentation augmenterait de 12 % le risque de développer ces pathologies.
Par ailleurs, une étude espagnole affirme qu’une consommation élevée, équivalente à plus de 4 portions par jour, est associée à un risque accru de mortalité de 62 % comparativement à ceux qui n’en mangent que 2 portions ou moins. Chaque portion journalière supplémentaire d’aliments ultra-transformés augmenterait le risque de mortalité de 18 %.
Ces nouvelles études ne permettent pas de démontrer un lien direct de cause à effet, mais peuvent être rapprochées des précédentes études liant les plats hautement transformés à un risque accru d’obésité, d’hypertension artérielle, voire de cancers.