Extinction d'espèces
Le commerce des bois tropicaux surveillé par la CITES
Lutter contre la sixième extinction de masse, c'est le défi de la convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (Cites) notamment par le commerce dont elles font l'objet.
À l'occasion de sa conférence mondiale en août dernier à Genève, 36 000 espèces sauvages ont été étudiées. Il a ainsi été décidé de limiter les autorisations commerciales de plusieurs bois tropicaux comme le bois de rose africain, très prisé en Chine. Le Canada et l'Union européenne proposent de délimiter le commerce de ce dernier, de façon à ce que la fabrication d'instruments de musique à partir des bois de l'Afrique tropicale reste autorisée. Le commerce du cyprès de Mulanje, arbre national du Malawi dont le bois est extrêmement résistant, et surexploité par les bûcherons illégaux, et du padouk d'Afrique va aussi être plus contrôlé. L'équateur souhaite inscrire toutes les espèces du genre Cedrela à l'annexe II de la convention, afin de réguler son commerce.
En revanche, plusieurs pays ont proposé de sortir le Dalbergia sisso de la liste des espèces protégées par la Cites parce qu'il serait maintenant exploité de manière durable.