Urbanisme
Comment faire de la place à la biodiversité en ville ?
Si nous ne faisons bien souvent que les traverser, nos espaces publics urbains hébergent secrètement nombre d'animaux et de végétaux. Comment les rendre encore plus accueillants pour ces derniers ? Des chercheurs de l'Université technique de Munich (Allemagne) ont étudié 103 sites de leur ville pour y répondre. Sans surprise, augmenter la présence de végétation (pelouses, arbres, buissons) est le premier geste favorisant la biodiversité. Les pelouses semblent essentielles, surtout lorsqu'on ne les tond pas trop et qu'on y laisse pousser des plantes hautes, véritables sources de nourriture pour les oiseaux, insectes, hérissons et chauves-souris.
Les abeilles et bourdons, eux, n'ont pas seulement besoin de fleurs nectarifères et apprécient les espaces couverts comme habitats. Les petits mammifères (rats, souris, hérissons et musaraignes) apprécient les tunnels pour leurs déplacements. La présence d'arbres et d'arbustes, vieux ou jeunes, permet également à de nombreux oiseaux et mammifères d'y habiter. Enfin, la présence plus forte des humains sur une zone impacte la présence de toutes les espèces… sauf celle des pigeons !
« Biodiversity in the city: Designing urban spaces for humans and animals », Eurekalert.org, 15 novembre 2024.
« Urban biodiversity is affected by human-designed features of public squares », Nature Cities, novembre 2024.