Interactions entre plantes et chimiothérapie
Une enquête israélienne auprès de 339 oncologues venus de seize pays du Moyen-Orient révèle que quarante-quatre plantes et
trois compléments alimentaires sont fréquemment utilisés en complément d’une chimiothérapie par plus d’un patient sur deux. L’enquête souligne que vingt-neuf pourraient altérer l’efficacité des traitements allopathiques ou au contraire l’augmenter. Rien de vraiment nouveau, on savait déjà que le thé vert, le gingko biloba, le curcuma et la nigelle sont à utiliser avec précaution pour leurs risques d’interaction. On peut en revanche recourir au desmodium (Desmodium ascendens) pour la protection du foie, l’échinacée (Echinacea purpurea) et la propolis pour l’immunité. L’intérêt de cette recherche est plutôt de nous rappeler la nécessité d’un suivi professionnel des possibles interactions quand on doit subir une chimiothérapie (voir Plantes & Santé n°47). Au moindre doute, la règle de prudence consiste à prendre les plantes avant et après la chimiothérapie.
Cancer, février 2015.