Dossier
Bien récupérer,
ça s’apprend ! (2/4)
La vie parfois met notre corps à l’épreuve : infection, grippe, opération... Il faut savoir s’en relever.
Faute de quoi, ces déséquilibres peuvent s’installer durablement et devenir handicapants. Il existe des méthodes simples de récupération physique, mais aussi psychique, qu’il est primordial d’acquérir.
Épisodes infectieux et virus
Fièvre, transpiration nocturne, frissons, fébrilité, douleurs articulaires, fatigue, perte d’appétit et de poids... Au sortir d’un épisode infectieux ou d’une attaque virale, on se retrouve bien souvent à plat, pour ainsi dire exsangue.
Tout cela est normal. Une fois notre système immunitaire alerté de la présence d’infections ou de virus, notre corps doit se mobiliser avec force. Cette réponse adaptative mobilise un réseau complexe d’organes et de cellules et puise sans retenue dans nos ressources vitales pour produire des phénomènes défensifs comme la fièvre, la production de mucus (pour protéger des pathogènes) ou l’inflammation (pour acheminer les cellules de défense). De ce point de vue, les symptômes de la maladie viennent du malade, pas de la maladie elle-même, et les réactions les plus spectaculaires de notre corps ne sont pas un signe de fragilité mais au contraire de grande force vitale.
Souvent, plus la réaction est forte, plus la guérison est rapide. Mais guérison ne veut pas dire récupération, car à grande mobilisation, grande dépense énergétique. À titre d’exemple, un homme de 80 kg a besoin de 250 calories par jour pour maintenir une fièvre à 1,2 degré au-dessus de sa température habituelle. Comparativement, le même homme a besoin de 370 calories pour faire fonctionner son cerveau et 168 pour son cœur.
Ces demandes énergétiques expliquent à la fois la fatigue et la mise en veille d’activités coûteuses en énergie, comme la digestion, ou non prioritaires, comme la sexualité. Une fois l’infection ou le virus sous contrôle, il faut donc du repos et du sommeil. Pour compenser les pertes hydriques, on boira de l’eau argileuse ou des tisanes de romarin, de thym et d’églantier, qui ont un effet dynamisant. Si cela ne suffit pas, les teintures mères d’éleuthérocoque (Eleutherococcus senticosus, 50 gouttes le matin) ou d’avoine (Avena sativa, 30 gouttes le matin) relanceront votre organisme, ainsi que l’association de vitamines B, de magnésium et de taurine. Enfin, dès que vous vous sentirez d’attaque, sortez au grand air vous oxygéner.
Souffle de vie
Une bonne respiration est la condition de la récupération, d’un fonctionnement optimal des organes et du maintien de l’équilibre acido-basique. Elle doit être comme celle du jeune enfant, à savoir nasale (et non buccale), lente et ample, à prédominance ventrale (plutôt que thoracique) et expiratoire (expiration plus lente et active que l’inspiration). Placez une main sur le ventre, l’autre sur le thorax. La première doit bouger pendant la respiration et la seconde le moins possible. Un bon rythme est une inspiration sur trois secondes, une expiration sur cinq, et une pause expiratoire de deux secondes avant l’inspiration suivante. Exercez-vous chaque jour quelques minutes pour vous rééduquer au souffle juste. Si vous pouvez, faites-le dans un jardin, un parc ou une forêt près de chez vous.
Préparer son eau argileuse
Ajoutez une cuillère à soupe d’argile verte à un litre d’eau le soir, au coucher, mélangez bien et laissez reposer la nuit. Le lendemain, une fois l’argile déposée au fond, buvez l’eau tout au long de la journée pour son action reminéralisante. En cas de débâcle intestinale, buvez un peu de l’argile en suspension qui aura un effet antiseptique et apaisant sur vos muqueuses.