Dossier
Bien récupérer,
ça s’apprend ! (3/4)
La vie parfois met notre corps à l’épreuve : infection, grippe, opération... Il faut savoir s’en relever.
Faute de quoi, ces déséquilibres peuvent s’installer durablement et devenir handicapants. Il existe des méthodes simples de récupération physique, mais aussi psychique, qu’il est primordial d’acquérir.
Hospitalisation et convalescence
Pour quelque raison que ce soit, une longue maladie ou une intervention chirurgicale, le passage par la case hôpital laisse souvent des séquelles.
Après une période en position allongée et sans activité physique, médiqué, voire hypermédiqué, nourri d’une alimentation aseptisée et insipide, autant dire qu’on n’en ressort pas au plus haut de sa forme. La première chose à faire est de retrouver une alimentation saine et vitalogène, hypotoxique, que vous associerez à des super-aliments. Dès le retour à la maison, faites la part belle aux légumes de saison frais cuits à basse température ainsi qu’aux fruits. Privilégiez les crucifères (brocoli, tous les choux, navet, radis...) pour leurs richesses en vitamines, antioxydants et acides aminés soufrés qui aideront votre foie à expulser les molécules médicamenteuses accumulées.
Votre organisme a également besoin de protéines hautement disponibles pour se reconstruire. Si vous êtes carnivore, privilégiez viandes blanches bio et poissons gras pour leur teneur en oméga 3, et si vous êtes végétariens, ne lésinez pas sur la spiruline. Certains compléments alimentaires à base d’algue peuvent enrichir ce régime orienté vers la reconstruction. Si vous n’êtes plus sous traitement, vous pourrez utiliser efficacement un mélange d’huiles essentielles (HE) de romarin, livèche, céleri et carotte pour aider votre foie à se débarrasser des molécules médicamenteuses.
Dans le cadre de l’hospitalisation, l’anesthésie a un effet non négligeable sur le tonus, mais c’est également le cas de la prise au long cours d’antibiotiques ou de cortisone, deux médicaments emblématiques des hospitalisations. Pour les antibiotiques, une cure de probiotiques dès sa sortie de l’hôpital sera la bienvenue. Pour ce qui est de la corticothérapie, après un coup de fouet initial – souvent associés à une excitabilité accrue –, on assiste peu à peu soit à un épuisement surrénalien progressif à mesure que le traitement se rallonge, soit à un gros coup de barre à l’arrêt du traitement. Ici, un accompagnement de fond par la gemmothérapie sera d’un grand secours à la sortie de l’hôpital.
L’hospitalisation est également une épreuve psychologique car, en devenant un patient, nous sommes soustraits à notre cadre de vie et à nos repères, au soin de nos proches, et sommes temporairement dépendants des exigences de l’institution médicale. Son impératif est de vous soigner, certes, mais à sa manière, et à ses conditions. Ces exigences sont parfois difficiles à accepter lorsque l’on doit laisser à l’entrée de l’hôpital une partie de son libre arbitre. Les effets psychologiques de cette situation « captive » peuvent fragiliser l’individu : manque d’intimité, solitude, sentiment de dépendance et d’infantilisation dans un contexte d’affaiblissement physique, contexte général de déshumanisation malgré un personnel soignant souvent dévoué mais – soyons réalistes – débordé. Ainsi, malgré une charte de la personne hospitalisée qui donne au patient le droit d’accéder aux informations de santé le concernant et de refuser les traitements, exercer effectivement ces droits peut faire de vous un «patient difficile».
Si vous avez le sentiment de ne pas être entendu, n’hésitez pas à mobiliser votre personne-ressource pour qu’elle pose des questions (ou réclame des réponses) à votre place. Pour vous soutenir psychologiquement, personnalisez les lieux (photos, objets) et n’hésitez pas à vous créer une « bulle » aromatique à base d’agrumes. À l’aide d’un diffuseur d’huiles essentielles ou d’un flacon spray, optez pour le petit grain bigaradier, l’orange douce ou la mandarine pour leur effet calmant, éventuellement associés au citron pour son effet purifiant et antiseptique. N’hésitez pas également à mobiliser les élixirs floraux, d’usage facile en contexte hospitalier. L’élixir de buis est particulièrement adapté, puisqu’il apporte force et ténacité ainsi qu’une grande capacité d’adaptation et de résistance, dans un contexte de contraintes. On pourra également penser à l’élixir d’échinacée qui renforce le sentiment d’intégrité dans un environnement déstabilisateur et aide à surmonter la solitude, ou encore à l’amarante, qui aidera au détachement lorsqu’on a trop tendance à s’identifier à sa souffrance ou à sa maladie.
Homéopathie post-opératoire
Nombreuses sont les personnes ayant subi une anesthésie qui se plaignent ensuite de fatigue. Car l’anesthésie laisse des traces dans notre organisme. pour limiter cet effet demandez lors du rendez-vous pré-anesthesie le nom de la molécule qui sera utilisée pour vous endormir et faites faire en pharmacie le remède homéopathique correspondant en dilution 5 CH. Le lendemain de l’opération, prenez-en 2 granules 3 fois par (même posologie). Si vous ne connaissez pas le nom de la molécule, prenez Opium 5 CH, et une dose d’Arnica 15 CH juste après l’opération pour limiter le traumatisme.
Une algue de choc
C’est du littoral breton que nous vient une algue rouge aux vertus exceptionnelles, la Porphyra umbilicalis. Elle contient des substances qui augmentent notre production endogène de protéines de choc thermique (HSP), un système de protection mis en place par notre organisme lorsque ses cellules sont attaquées. Ces protéines, générées suite à un stress, jouent un rôle de chaperon moléculaire en prévenant la désorganisation de nos cellules ou, si elles le sont déjà, en aidant à leur reconfiguration. La prise d’extrait de cette algue sur une durée courte (3 jours à une semaine) s’avérera donc utile pour récupérer d’un ensemble de stress physiques et physiologiques : épreuve sportive, contusions, suites d’opération ou d’extraction dentaire, de fièvre ou d’attaque virale.
Gemmothérapie de la convalescence
L’utilisation de macérats glycérinés de bourgeon offre l’avantage d’une recharge tant physique qu’énergétique de fond, avec très peu de risques d’interactions avec les prescriptions médicales. On mélangera les trois macérats concentrés suivants, à hauteur de trois gouttes par plante, qu’on prendra le matin ou avant le déjeuner dans un grand verre d’eau. • Macérat de cassis (Ribes nigrum) : grand adaptogène polyvalent, stimulant des glandes surrénales et de la production du cortisol sanguin, il permettra d’assurer la relève de la corticothérapie et sera utile pour les problèmes inflammatoires consécutifs aux interventions chirurgicales. • Macérat de chêne (Quercus robur) : symbole de vigueur, il est un stimulant général, du système nerveux au système endocrinien, et se révèle être d’un grand soutien en cas d’asthénie profonde. • Macérat de séquoia (Sequoia gigantea) : tonique multifonctionnel puissant, il stimule l’immunité et le système nerveux et donne le sentiment d’une vitalité retrouvée.
Bien cicatriser
Pour cicatriser plus rapidement après une opération, vous pouvez vous supplémenter en huile de germe de blé et de bourrache (vitamine E, GLA), en vitamine D, en zinc, et avec des acides aminés hautement assimilables. Le processus de cicatrisation comporte plusieurs phases et s’étend sur plusieurs mois, mais plus vous agissez vite (sur plaie fermée) et avec régularité, plus les résultats seront probants. Cette synergie à base d’huiles essentielles, à appliquer 2 ou 3 fois par jour à l’aide d’un roll-on ou au doigt en massant, favorisera une cicatrisation rapide et harmonieuse.
Ingrédients
• HV de calophylle inophylle 80 ml.
• HECT de ciste ladanifère (Cistus ladaniferus) 5 ml.
• HECT d’hélichryse italienne (Helichrysum italicum) 5 ml.
• HECT de lavande vraie (Lavandula angustifolia) 5 ml.
• HECT d’élémi (Canarium luzonicum) 5 ml.