La moitié de nos plages pourraient être sauvées

Les plages couvrent un tiers de nos côtes. Or, le changement climatique aggrave leur érosion naturelle. En début d'année 2020, une étude avait conclu à la disparition de la moitié des plages. Un groupe international de chercheurs, dont une équipe du CNRS (Epoc/Oasu, université de Bordeaux/CNRS), a réexaminé ces données et se montre plus optimiste. Si les plages sont adossées à une plaine côtière, des marais ou des dunes, elles conserveront leur morphologie tout en s'élevant et en reculant vers les terres. En revanche, les plages confrontées à une falaise ou qui sont limitées par des digues commenceront par rétrécir en largueur avant de disparaître. Les chercheurs soulignent la nécessité de trouver des solutions plus naturelles que l'élévation de digues pour sauver ces plages.