Plantes et Santé Le magazine de la santé par les plantes

Fibromes, kystes, diverticules : éviter l’opération (2/6)

Stressantes et parfois risquées, les opérations chirurgicales sont trop souvent prescrites. Fibromes, nodules thyroïdiens ou encore diverticules : le bistouri n’est pas la seule issue. Ce dossier aborde plusieurs pathologies face auxquelles la phytothérapie peut permettre de retarder voire d’éviter ces interventions en prenant en compte le patient dans sa globalité.

Chou
Chou

Thyroïde : faut-il opérer ?

En 2012, selon l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), 2,9 millions de Français étaient sous Levothyrox. Mais, entre 1990 et 2012, l’augmentation du nombre de boîtes de médicament vendues a été considérable, passant de 4 à 34 millions. Et parmi cette population, 10 % des patients auraient subi une ablation chirurgicale de la thyroïde… pas toujours justifiée.

En clair, il y a du sur-diagnostic, avec pour corollaires des traitements mis en place qui n’auraient pas dû l’être. En effet, les dosages sanguins des hormones de l’axe hormonal thyréotrope ont gagné en finesse. Si bien que l’on détecte la moindre modification en oubliant que cette glande est une glande de l’adaptation : elle gère essentiellement le catabolisme de l’organisme afin de libérer de l’énergie et des hormones pour permettre à notre corps de s’auto-réparer grâce à l’action de l’axe gonadotrope qui gère les ovaires ou les testicules. Ainsi, à chaque changement climatique et même lorsqu’il y a une forte variation de température (on peut subir d’un jour à l’autre une variation de 10°C), la glande thyroïdienne est sollicitée comme l’est une chaudière dans une maison. Et si l’on fait un bilan sanguin à ce moment-là, il est possible que celui-ci paraisse perturbé alors qu’il est simplement en phase adaptative. Ce que confirme d’ailleurs la Haute autorité de santé (HAS) en préconisant en première intention de ne rien faire si ce n’est un contrôle sanguin un mois plus tard. Or, nombre de patients sont mis sous Levothyrox à la suite d’un seul dosage sanguin. Par ailleurs, la présence de nodule associé au risque cancéreux incite aussi à l’ablation.

Or, si l’on peut mettre en place des traitements alternatifs, notamment à base de plantes médicinales en cas de défaillance de l’axe thyréotrope, il n’y a plus d’autres alternatives que le médicament lorsque le patient n’a plus de thyroïde. Ainsi, avant toute opération, il convient de s’assurer avec tous les...

examens nécessaires que celle-ci est vraiment indispensable. Et, devant le moindre doute, préférer un suivi attentif et le moins invasif possible. Par exemple, pour faire fondre un nodule hyperactif et inflammatoire, vous pouvez vous aider d’un cataplasme sur le bas de la gorge réalisé avec une feuille de chou cru, scarifiée puis écrasée à l’aide d’un rouleau à pâtisserie et appliquée toute la nuit. Vous pouvez par ailleurs faire un mélange d’argile verte et de choux mixé que vous appliquerez également en cataplasme. Ceci est à faire au moins 5 jours par semaine puis en entretien 2 à 3 fois par semaine. Il faut être patient, et vous adapterez les applications en fonction des résultats biologiques. Mais comptez tout de même 3 semaines à deux mois avant de diminuer la fréquence à 2 ou 3 fois par semaine. Les patients qui gèrent cela depuis longtemps ressentent le besoin, et cela correspond au changement saisonnier et à l’inflammation du nodule, de faire le cataplasme de façon rapprochée, le temps que la « crise » passe. Ils attendent la prochaine crise avant de refaire le cataplasme.

Quand il s’agit d’un nodule hyperactif sur la fonction thyroïdienne, il existe là aussi des solutions. Dans ce cas qui veut que la glande produise beaucoup d’hormones thyroïdiennes (ce qui se traduit par un effondrement de l’hormone TSH circulante dans le sang), vous pouvez d’ores et déjà, en complément d’un traitement classique ou en en attendant de voir un médecin habitué à la prescription des plantes médicinales, adopter une alimentation riche en crucifères (chou, navet, rutabaga, etc.) et éliminer autant que possible l’avoine et les algues de mer de votre alimentation. Et s’il y a un problème d’autoimmunité, alors le haricot vert consommé en grande quantité et régulièrement est recommandé. Vous pouvez également y avoir recours sous la forme d’une teinture-mère, ce qui sera bien plus facile et aidera à repousser l’échéance d’une décompensation. Il est néanmoins préférable de gérer cela avec votre médecin et, qui sait, cela l’incitera peut-être, s’il n’en a pas la pratique, à se former à la prescription de plantes Haricot vert, médicinales.

Bourgeons et hyperthyroïdie

Les bourgeons de plusieurs arbres et arbustes peuvent, si on les combine, calmer l’emballement thyroïdien. Le bourgeon de viorne agit sur le système neuro-endocrinien avec une action équilibrante sur la thyroïde, ainsi que celui du cornouiller sanguin, dont on connaît moins l’action glandulaire. Celui d’aubépine, en relation avec notre système rythmique (battements du coeur), va aider à ralentir le métabolisme.

À faire
Prendre le macérat dilué au dixième à raison de 100 gouttes de chaque par jour dans de l’eau (les trois macérats auront été mélangés au préalable dans un flacon).

Le lycope met un coup de frein

Aussi appelé chanvre d’eau, le lycope est commun dans toute la France. Son efficacité en cas d’hyperfonctionnement de la thyroïde a été démontrée, y compris en cas d’hyperthyroïdie auto-immune, appelée aussi maladie de Basedow.
Teinture-mère
Commencez par 30 gouttes trois fois par jour dans un peu d’eau. Vous pouvez augmenter jusqu’à 100 gouttes, également trois fois par jour.
Tisane
Mettre 3 g de plantes sèches dans 20 cl d’eau. Boire deux fois par jour.
Attention
Les plantes médicinales sont à manier avec précaution, car, en agissant sur la thyroïde, elles peuvent agir sur d’autres glandes endocrines et sur les sécrétions hypophysaires. Il faudra donc les prendre dans le cadre d’un suivi médical. 

Application de myrrhe

L’HE de myrrhe de balsamier ainsi que celle de marjolaine à coquilles, appliquées au niveau de la glande, calment l’accélération thyroïdienne.

À faire
Diluer 1 ml d’HE de myrrhe et 0,5 ml d’HE de marjolaine dans 10 ml d’huile végétale. Appliquez matin et soir en massage doux sur la thyroïde. 

La bonne action du chou

En cas d’hyperthyroïdie, on se tournera vers des cataplasmes de chou. Mais sa présence dans l’alimentation peut également avoir un effet notable. En effet, les glucosinolates qu’il contient empêchent la capture et la fixation de l’iode par la glande thyroïde, indispensable à la production de thyroxine (hormone T4). Les autres crucifères comme les brocolis et les navets ont également la capacité de ralentir l’assimilation de l’iode et donc de freiner le fonctionnement de la thyroïde. Des expériences cliniques ont montré que l’oignon est aussi intéressant sur ce point.  

Cet article est reservé aux abonnés.
Pour lire les 78% restants de cet article,
En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site Plantes & Santé ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé.
Vous appréciez nos articles, allez plus loin en vous abonnant au magazine en cliquant ici
Inscrivez-vous gratuitement à la newsletter Plantes & Santé
Recevez chaque semaine nos conseils de bien-être par les plantes, astuces et recettes à faire vous même pour retrouver Equilibre et Santé
Votre inscription a bien été prise en compte 
Politique de confidentialité