Pesticides
Des alternatives aux néonicotinoïdes
À compter de ce mois de septembre, et conformément à la Loi pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, votée en 2016, l’utilisation de l’ensemble des néonicotinoïdes est interdite en France. Or cet été, un rapport de l’Agence nationale de sécurité sanitaire alimentaire (Anses) a montré que « dans une majorité des usages (78 % des cas exactement), des alternatives chimiques ou non chimiques suffisamment efficaces et opérationnelles ont pu être identifiées » pour remplacer efficacement ces insecticides.
Pour l’Agence, la bataille biologique, la lutte physique (par application d’une couche protectrice d’huile, de paraffine ou d’argile, par exemple…) et la confrontation par confusion sexuelle sont des approches à envisager en la matière. Car, bien que cela demande de repenser certains systèmes agricoles, accélérer la mise en place de ces alternatives est nécessaire et urgent. À la fin 2018, les substances telles clothianidine, imidaclopride et thiaméthoxame seront également interdites sur la totalité des champs européens.