Dossier
Une sexualité plus épanouie (1/5)
Et si on essayait de renouveler l'alchimie de notre désir ? Prenons le temps de découvrir pourquoi il peut fluctuer et de remédier aux freins psychologiques et physiques qui nous bloquent parfois. Médecins, sexologues, phytothérapeutes nous transmettent ici des clés pour mettre notre sexualité au diapason de nos aspirations, tout en prenant soin de soi et de la relation à l'autre…
Une sexualité plus épanouie
Et si on essayait de renouveler l'alchimie de notre désir ? Prenons le temps de découvrir pourquoi il peut fluctuer et de remédier aux freins psychologiques et physiques qui nous bloquent parfois. Médecins, sexologues, phytothérapeutes nous transmettent ici des clés pour mettre notre sexualité au diapason de nos aspirations, tout en prenant soin de soi et de la relation à l'autre…
Images publicitaires, réseaux sociaux, films, médias… La sexualité est omniprésente dans notre société. Attractive, captivante. Mais au fil du temps et de nos expériences, on se rend compte que celle-ci ne coule pas toujours de source, qu’il faut l’alimenter et qu’elle peut se heurter à des difficultés. Une discordance apparaît alors entre le dogme du désir sexuel et de l’extase vendu sur nos écrans, et ce que l’on vit réellement. La routine du quotidien, l’avancée dans l’âge, la prise d’une contraception hormonale, la charge mentale et la fatigue ou encore les traumatismes enfouis sont autant de facteurs pouvant impacter notre désir sexuel et, plus largement, notre rapport au sexe. Parfois aussi, nos rapports sexuels peuvent être rendus plus complexes par des soucis d’ordre physiologique comme l’éjaculation précoce ou la sécheresse vaginale. Tandis que l’on attire aussi notre attention sur les infections sexuellement transmissibles.
Face à cette quête sociétale...
orientée vers la performance, notre vie sexuelle peut facilement devenir une source de pression, de stress, d’incompréhension, voire de frustration et de colère. Pour preuve, la libido en berne représente le premier motif de consultation chez le sexologue. Or un manque de désir sexuel peut être l’occasion de relâcher la pression d’une sexualité conditionnée et de repenser nos modes de vie. Aussi, lorsque notre libido est présente, mais que l’on souhaite qu’elle soit plus prononcée et stable, il est tout à fait possible de l’accompagner et de la cultiver sur la durée. Notamment grâce à l’action de plantes dites aphrodisiaques mais dont l’action est en fait beaucoup plus large ; ou grâce à des élixirs floraux, mais aussi en prenant soin de son désir de manière générale.
En cette saison d’hiver où l’on perd en lumière, en température et où la fatigue se fait sentir, questionnons notre manière d’aborder l’acte sexuel et les tensions physiques et mentales que peut créer un désir qui s’essouffle. Au lieu de nous concentrer sur la fréquence de nos rapports ou notre capacité à atteindre l’orgasme, pourquoi ne pas laisser place au « slow sexe » ? Cette approche qui nous fait renouer avec nos sensations, prône la reconnexion à soi, invite à être dans la vérité plutôt que la performance. Lâchons un peu le mental pour nous mettre à l’écoute de notre corps et de celui de l’autre. Pour une sexualité placée sous le signe de la légèreté, de la détente et de l’épanouissement.
Botanique érotique : changer de sexe en une nuit !
L’avocatier (Persea americana), dont on adule le fruit pour sa richesse en acides gras, vitamines et fibres, est un arbre doué d’ingéniosité. Il possède en effet des fleurs hermaphrodites (organes mâles et femelles) et a développé une façon originale d’éviter l’autofécondation. Ainsi, certaines de ses fleurs s’ouvrent le matin en tant que femelles, puis se ferment à midi pour ne s’ouvrir à nouveau que le lendemain, en tant que mâles. Cette technique permet à l’arbre de ne pas s’autopolliniser, puisque ses organes reproducteurs mâles et femelles ne sont jamais fonctionnels au même moment. Plutôt bien vu, non ?