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Sept organes négligés... et pourtant si utiles (2/8)

Au sein de notre organisme se logent certains organes méconnus, dont on ignore parfois jusqu'à l'existence. Ils jouent pourtant des rôles essentiels, voire indispensables à la vie. Ce dossier a pour but de mettre en lumière ces organes  mal compris, voire impopulaires, tels que la rate, l'appendice, la vésicule biliaire  ou le thymus, et souligner l'importance de les maintenir en bonne santé.

L’appendice, refuge à bonnes bactéries

L’appendice, refuge à bonnes bactéries

Charles Darwin jugeait inutile ce petit organe en forme de doigt situé à la jonction de l’intestin grêle et du gros intestin. Mais alors que le corps médical avait tendance à l’enlever dès qu’il posait problème, voire en prévention d’éventuelles inflammations ou infections, les dernières études sur le sujet lui attribuent finalement une fonction bénéfique pour nos intestins. L’appendice serait, selon les chercheurs, un réservoir à " bonnes bactéries " intestinales. Tout comme la vésicule biliaire se contracte et évacue la bile dans l’intestin grêle, l’appendice évacuerait ces bactéries intestinales dans l’intestin afin qu’elles le recolonisent suite à des problèmes gastro-intestinaux, une diarrhée par exemple. " Son rôle n’est décrit dans aucun livre de médecine, mais...

selon les études récentes, on peut considérer l’appendice comme le disque dur de l’écosystème intestinal ", explique Maurice Bessoudo, docteur en médecine, auteur, conférencier, praticien en médecine fonctionnelle et intégrative. " Cet organe peut ainsi permettre de retrouver son microbiote après un événement dévastateur ", résume-t-il. D’après d’autres recherches, l’appendice abriterait également des globules blancs susceptibles de soutenir le microbiote intestinal dans sa lutte contre les agents pathogènes envahisseurs. Et si l’on n’a plus d’appendice ? " Pas d’inquiétude, rassure le Dr Bessoudo. On vit sa vie normalement en veillant à conserver un bon microbiote et à ne pas consommer trop d’antibiotiques ". De plus, et fort heureusement, on est passé de 300 000 appendicectomies par an dans les années 1980-1990 à environ 60 000 par an chez l’adulte aujourd’hui. L’appendicite est en effet traitée le plus souvent possible par antibiothérapie, et l’on ne retire l’organe qu’en cas de risque avéré de péritonite.

Prévenir l’appendicite avec les fibres

Du fait qu’il soit ouvert d’un seul côté, l’appendice, en forme de cul-de-sac, peut facilement se retrouver obstrué par des résidus digestifs, un corps étranger ou, plus rarement, une parasitose intestinale, provoquant une inflammation ou une infection aiguë. En prévention, on pense à bien mâcher avant d’avaler, on évite les graisses cuites, l’alcool, le sucre, et l’on fait la part belle aux fibres végétales « pour garantir un transit intestinal régulier », conseille le Dr Bessoudo. On les retrouve en bonne quantité dans les céréales complètes (blé, kamut, épeautre, pain complet), l’avoine, le sarrasin, les légumineuses (lentilles, pois cassés, haricots rouges ou blancs), l’asperge, la rhubarbe, les dattes, les figues séchées ou encore la fraise et la mangue.

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